Lot n° 315
Sélection Bibliorare

Princesse Stéphanie de Belgique (1864-1945)

Estimation : 150 / 200
Adjudication : 765 €
Description
Correspondance de 11 lettres ou cartes autographes signées ‘Stéphanie’ adressées à Nice à la Comtesse Mathilde de Cessole, 1908-1909. Lettres expédiées d’Oroszvar (actuelle Slovaquie), d’Autriche, Italie, Cote d’Azur... plusieurs enveloppes conservées.
Intéressante correspondance à propos de la vente de bijoux dont la princesse désire se défaire.
- L.A.S. de Cannes du 17 mars 1908,6 p.in-8 sur papier à en tête de l’Hôtel Prince de Galles.
« Ma chère Mathilde, ma parure de sapphir et diamants, diadéme, collier, boucles d’oreilles est à vendre et se trouve chez Chaumet PlaceVendôme, je n’aimerais pas qu’un autre bijoutier évalue ce bijou pour l’acheter à un prix minime et le revendre à un prix très élevé.Je demande pour le tout 150,000 francs peut être un peu moins si l’acheteur est un acheteur sérieux [...] ».
- L.A.S. de Marienbad du 24 juillet 1908, 4 p.in-12
« [...] Avez-vous eu des nouvelles de votre ami auquel mes sapphirs ont tant plu. Il devrait les acheter 140-135000 francs. C’est un prix trés réduit J’avais demandé 15000 francs !Vous devriez lui écrire pour le tenter. S’il est si riche que cela lui fait il ? [...] »
L.A.S. de Menton du 1er mars 1909, 5 p.in-4.
« Chère Mathilde,la parure dont je vous parlé se trouve déjà à Monte Carlo Chez Sandt et Devos Gallerie Charles III. Mon tout dernier prix est 150,000 francs. Je me suis trompée !! elle a été évaluée entre 170,000 et 160,000 francs. Je perds donc énormément.Il parait que les saphirs ont tellement augmenté en valeur [...] » L.A.S. de Orosvar du 19 avril 1909, 14 p. in-4
« [...] Puisque la parure ne s’était pas vendue chez Sandt et Devos et que vous m’avez écrit que ce bijoutier ne vous plaisait pas, j’ai renvoyé la parure chez Chaumet à Paris où elle se trouve maintenant. J’ai télégraphié à Chaumet pour savoir s’il peut envoyer un représentant chez vous à Nice car par la poste je ne puis envoyer un objet aussi précieux, j’aurai la réponse aujourd’hui. Je ne peux pas vous confier la parure pour rester chez vous pas par manque de confiance mais par prudence. Nous femmes du monde nous n’avons ni les moyens de nous protéger ni de nous défendre contre les dangers que nous courrons surtout si l’on est seule sans soutien [....] »
On joint 6 télégrammes adressés à Mathilde de Cessole par Stéphanie de Belgique (2),Chaumet (2),Lonyay (2) et du courrier en provenance de Slovaquie.
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