Lot n° 6

SAINT AUGUSTIN (Augustin d’Hippone, dit…). Les Confessions… À Paris, Chez Michel Sonnius, 1598, in-8° de 536 ff. (chiffrés 509), sign. â8, ê8, î8, A-Z8, Aa-Zz8, Aaa-Sss8 (f. Sss8 : blc), maroquin vert olive, filets dorés autour des...

Estimation : 2000 / 3000
Adjudication : 3300 €
Description
plats, couronne de laurier au centre, feuillage doré aux angles, dos lisse muet, orné de même, tranches dorées, traces de liens (reliure de l’époque).
Première traduction en français donnée par Aymar Hennequin (1543-1596), évêque de Rennes. Elle avait vraisemblablement paru initialement chez Pierre L’huilier, en deux volumes, en 1582.L’une et l’autre semblent être restées inconnues des bibliographes ; elles sont très rares.Les Confessions sont, avec La Cité de Dieu, l’un des textes majeurs de saint Augustin.Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (actuelle Annaba, en Algérie), est l’un des initiateurs de la philosophie chrétienne et fait partie des quatre Pères de l’Église. Canonisé en 1298, il est le saint-patron des imprimeurs. Les Confessions, dans lesquelles saint Augustin raconte sa jeunesse jusqu’à sa conversion, sont la plus grande autobiographie ancienne connue et constituent l’archétype de ce genre littéraire.Exemplaire réglé, conservé dans sa première reliure parisienne, dite à décor de feuillage.Davies, le rédacteur du catalogue Fairfax-Murray, décrit une reliure semblable sur un saint Bonaventure, qu’il donne à l’atelier des Ève.Ce type de décor a été en vogue à partir de 1580. On le trouve également associé au semé.Dimensions : 173 x 108 mm.Provenances : mention manuscrite ancienne à l’encre sur le feuillet de titre : « Ex libris Gabrielis Dagre [?] » ; mention manuscrite à l’encre, illisible, sur le premier contre-plat ; timbre humide à l’encre violette : « Abbé Longin. Beaujeu ».Solignac (A.), « Introduction et notes », in Augustin (Saint), Œuvres complètes, Desclée De Brouwer, Bibliothèque augustinienne, XIII, 1962, pp. 242 (« La première traduction française semble avoir été publiée à Paris en 1587, par les soins d’Aymar Hennequin, évêque de Rennes ») ; Thoinan, pp. 278-282 ; Davies (H. W.), Early French Books in the Library of C. Fairfax-Murray, I, p. 46, n° 55 (pour une reliure semblable sur un exemplaire de L’Aiguillon de l’amour divin de saint Bonaventure (Paris, Abel L’Angelier, 1588)) ; Burton (Cat., New York, 22 april 1994, n° 77, pour une reliure au décor très semblable sur un exemplaire des Trois Livres des offices de saint Ambroise (Paris, Chaudière, 1588)).
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