Lot n° 118
Sélection Bibliorare

Victor Hugo & Auguste Vacquerie. 18191895. Ecrivain poète, photographe, mari de Léopoldine Hugo. B.A.S. de Victor Hugo & 5 L.A.S. de Vacquerie. Avril- octobre 1862. 1 pp. petit in-12 et 10 pp. in-12. Billet de Victor Hugo, priant son éditeur...

Estimation : 2000 / 3000
Adjudication : 2000 €
Description
Pagnerre, de remettre un exemplaire complet auquel il a droit, des Misérables, à M. Devers (daté d’Hauteville House, 14 octobre 1862). Accompagné d’une intéres- sante correspondance de Vacquerie (à Auguste de Belloy), relatives aux Misérables, au moment de sa publication en avril 1862. 4 avril : J’ai dit à Pagnerre de vous envoyer les Misérables. Les avez-vous reçus ? S’il ne les a pas d’ici [demain], il l’invite à venir les faire prendre chez l’éditeur. Joint une lettre de Paul Meu- rice, indiquant que Vacquerie a vu Edmond Texier, et a eu l’indiscrétion de lui demander que le compte-rendu du livre soit fait dans l’Illustration ; ce dernier a accepté de grand cœur ; Ne dites pas non, nous vous prions, et Victor Hugo sera ravi (...). Avec Meurice et Texier, Vacquerie cherche en effet la personne qui ferait le mieux l’article sur les Misérables ; (...) Votre nom nous était venu tout naturellement. J’ai dîné hier avec Texier, et nous avons reparlé du vif désir que nous avons (...) que vous fassiez la chose. Si vous voyez quelques obs- tacles, ayez la bonté de m’en prévenir (...). Plus loin, Vacquerie semble déçu de sa réponse : (...) je voulais vous être agréable et à moi, et à tout le monde. Tans pis pour tout le monde et pour moi si la chose vous semble impossible (...). Moi aussi je suis un enragé ! N’importe si j’avais occasion de parler d’un roman de roi ; fût-il royaliste de la semelle au chapeau, je ferai nettement et respectueusement mes réserves quant aux royalistes, mais ça ne m’empêcherait pas de louer le roman. La question de conscience ne se pose pas (...). L’auteur ignore et ignorera ma démarche. Vacque- rie indique qu’il voulait simplement témoigner sa sym- pathie pour ses talents. Vacquerie indique avoir lu l’article qu’il envoie immédiatement à Guernesey ; François Hugo vous en remerciera ; moi, je n’ai droit que de vous en féliciter (...). Il regrette qu’ils ne puis- sent jamais se rencontrer. Plus tard : Vous devez recevoir aujourd’hui les quatre nouveaux volumes des Misérables (...). J’ai lu avec grand plaisir votre ar- ticle sur Meurice et sur la traduction de François-Victor Hugo. Je suis bien en retard pour vous remercier (...). Cela tient aux travaux forcés de la correction des épreuves des Misérables (...). Correspondance accompagnée de notes au propre d’Auguste de Belloy à propos de la rédaction de son article sur les Misérables paru dans l’Illustration. Joint une lettre de Grimond, directeur de l’Imprimerie au Ministère de l’Intérieur, en août 1862, au moment de la publication des Misérable, acceptant son offre, et ajoutant : Le Victor Hugo qui a le plus de charme pour lui, c’est le poète assis, le coude appuyé sur le dossier de sa chaise (...).
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