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Résultats Documents et Autographes

Vente jeudi 17 mai 2001

HOTEL DES VENTES DE RENNES

J. LIVINEC - X. GAUDUCHEAU - JEZEQUEL. Commissaires-Priseurs Associés

Expert A. REBOULOT.  6, rue Edith Cawell. 35000 RENNES. 

Fax-Tel : (33) 02 99.79.27.02. E-mail :

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Autographes
Guerre de Vendée
Correspondances de Fiezelier Officier sous le Révolution

 Les résultats sont donnés en francs français. The results are given in French francs. 

233 - BROUSSIER (Jean-Baptiste, Comte) Général (1766-1814) - L.S «Broussier» sur une copie de l’ordre de mouvement de la Division. Brauneeken le 13 janvier 1810 - «La colonne du Colonel Magle partira demain 14 de Tauffere pour se porter avec son artillerie à Mulbach la même journée. Le Général Alméras se portera avec sa colonne à Brixen. Le Gal Teste se portera demain avec sa colonne à Brauneeken où il restera jusqu’à nouvel ordre ...» etc. - 1p.in-fol - TTB, TB texte 300/400 Résultat : 430,

234 - CAVAIGNAC (Jean Baptiste) Conventionnel (1762-1829) - L.A.S «Cavaignac» en tant que représentant du Peuple près l’armée des Côtes de Brest, au Général Desdorides, Ancenis le 3 août 1793 - «Ce n’est pas sans surprise, général, que je vois plusieurs officiers affublés encore de leur habit blanc et réfractaires à la loi qui fixe au 13 juin le jour où ils doivent tous avoir l’habit national.Je sais que certains d’entre eux consultant plutot leur parcimonie que l’obéïssance qu’ils doivent à la loi, ont éloigné l’époque fatale qu’elle prescrivait; mais je sais aussi que d’autres se plaisent à arborer une couleur proscrite par le patriotisme ... Que ceux des officiers qui, au 10 août courant, n’auront pas pris l’habit national seront destitués.» 2pp.in-4 - TTB & SUP texte 400/600 Résultat : 780,

235 - CHARLOT (Hugues, Baron) Général (1757-1821) - L.S «h. charlot» à son en-tête imprimé (avec vignette) en tant que Général de Brigade commandant la subdivision de Seine & Oise, à Mr André Capitaine du Génie, Versailles le 9 messidor an 12 (28 juin 1804) - «... je viens d’écrire à Monsieur le Préfet en le sollicitant vivement de vouloir bien donner les ordres nécéssaires aux employés aux barrieres pour faire cesser les difficultés que vous y éprouvez journellement et pour faire reconnaitre la carte ... qui vous dispense de la taxe aux barrières.» 1 p.in-4 - TB/SUP 200/300 Résultat : 360,

236 - CLERMONT-TONNERRE (Gaspard de) Aide de camp de Joseph Bonaparte, Pair de France en 1815, Ministre de la Marine en 1821 et de la Guerre de 1823 à 1827 (1779-1865) - Ensemble de 7 lettres (ordres de service - 1823/1828) adressées à Villaret-Joyeuse, Capitaine de vaisseau - TB 500/800 Résultat : 1050,

237 - COMMERCE AVEC LES ILES DE FRANCE & DE BOURBON - Copie d’époque d’une lettre de M. de Sartine, Ministre de la Marine, à M. Doyard, Commissaire Général de la marine à Nantes. Versailles le 13 nov. 1774 - Sur le commerce avec les îles de France et de Bourbon - 1p.in-fol - TTB 200/300 Résultat :380,

238 - DANTON (Georges-Jacques) Homme politique né en 1759. Avocat au Conseil du Roi de 1785 à 1791, il se prononça pour la Révolution, fondant en 1790 le club des cordeliers. Ministre de la Justice après le 10 août 1792, il laissa s’accomplir les massacres de septembre. Conventionnel montagnard, il s’attacha à la défense nationale, participant à la création du Tribunal Révolutionnaire et du Comité de salut public. Evincé de ce dernier en juillet 1793, il devint le chef des Indulgents, hostiles à la terreur, et fut guillotiné le 5 avril 1794 (1759-1794) - Pièce entièrement manuscrite avec superbe et grande vignette du Conseil Exécutif Provisoire (B & B No 27) signée «Danton» et certifiée conforme à l’original. Paris le 5 septembre 1792. Loi concernant la Gendarmerie à Cheval de la 29e div. - 2pp.in-fol avec cachet rouge «LOUIS XVI P.L.G.D.DIEU ET P.LLOY CONSTITUTIONNELLE ROY D.FRANCOIS.» - SUPERBE 6000/8000 Résultat : 6500,

239 - DANTON (Georges-Jacques) Homme politique (1759-1794) - Signature au tampon en bas d’une LOI imprimée No 2389 du 30 août 1792 portant que les représentants provisoires de la Commune, les Citoyens de Paris & les Fédérés ont bien mérité de la Patrie - 2 pp.in-4 avec cachet rouge «LOUIS XVI P.L.G.D.DIEU ET P.LLOY CONSTITUTIONNELLE ROY D.FRANCOIS.» - TTB 500/700 Résultat : 420,

241 - DEJEAN (Jean-François-Aimé, Comte) Général, Conseiller d’Etat, Sénateur, Ministre, Pair de France (1749-1824) - L.S «Dejean» à en-tête imprimé «Le Ministre Directeur de l’Administration de la Guerre», au Préfet du département de la Côte d’or à Dijon (avec adresse et marque de franchise «Directeur/de l’adon de la guerre»), Paris le 17 décembre 1807 - Il informe le Préfet de la nomination du Sieur Guillemin pour être attaché en qualité de chirurgien-sous-aide au 9e régt provisoire faiasant partie du corps d’observation des côtes de l’océan. 1p.in-fol - SUP 200/300 Résultat : 360,

242 - DUGUA (Charles François Joseph) Général mort de la fièvre jaune au Cap-Haïtien à l’île de St Domingue (1744-1802) - Ordre à en-tête imprimé de l’Armée de St Domingue (avec vignette) signé «Dugua» en tant que Général de division chef d’Etat Major, au Quartier Général du Cap le 7 thermidor an 10 (26 juillet 1802, 2 mois 1/2 avant sa mort) - «.. il est accordé au citoyen Joseph Varennes, .., blessé, porteur d’un certificat des officiers de l’armée de retourner en France .. il s’embarquera sur le vaisseau Le Tourville ..» - 1p.in-fol - TB 600/800 Résultat :600,

244 - HANRIOT (François) Général. Général de division le 19 septembre 1793. Prit parti pour Robespierre au 9 thermidor (27 juillet) et fut exécuté le 28 juillet (1759-1794) - P.S «hanriot» en tant que Commandant en Chef de la section armée des Sans Culottes ci-devant Bataillon de St Nicolas du Chardonnet, Paris le 23 janvier 1793. Demande des administrateurs des départements de Police et Garde Nationale pour payer la somme de 500 Livres au citoyen Hanriot pour les 6 premiers mois de 1792 pour les frais et dépenses effectuées par les bataillons à raison de 525 citoyens armés. Signées par les administrateurs et contresigné par Hanriot pour avoir reçu le montant désigné - 2pp.in-fol 800/1000 Résultat : 700,

245 - JUGEMENT DE LOUIS CAPET - Décret imprimé de la CONVENTION NATIONALE No 215 du 6 décembre 1792 (Imprimerie Nationale Paris) - «Article premier - La commission des vingt-quatre, les comités de législation & de sûreté générale nommeront chacun trois membres qui se réuniront à la commission des douze. II - Cette commission de vingt-un membres présentera lundi matin, l’axte énonciatif des crimes dont Louis Capet est accusé; ..» etc. (8 articles) - 3 pp.in-4 - SUP 500/800 Résultat : 450,

246 - LECLERC (Charles Victor-Emmanuel) Général français,époux de Pauline Bonaparte, participa au coup d’état du 18 Brumaire. Il commanda l’expédition de Saint-Domingue contre Toussaint Louverture, mais y périt de la fièvre jaune. 1772-1802) L.A.S «Leclerc « à son en-tête et adressée au citoyen Bourbon préfet maritime au Havre , du Cap le 17 fructidor an 10 (4 Aout 1802). «J’ai reçu, citoyen préfet, votre lettre relative à la famille de Grappe. cette famille trouvera auprès de moi la protection à laquelle ont droit tous les français...». lettre écrite 6 mois après sa victoire sur Toussaint Louverture et 3 mois avant sa mort.1p.in-fol - TTB 500/700 Résultat : 700,

247 - MACDONALD (Etienne-Jacques-Joseph-Alexandre, Duc de Tarente) Maréchal de France (1765-1840) - L.A.S «Le Mal Macdonald», à M. le Comte, Figuières le 21 octobre 1811 - «Monsieur le Comte, les expressions dont se plaint son Excellence ont pris leurs sources dans ce qui s’est passé à l’occasion des diverses sommes d’argent dont j’ai exigé le versement dans les caisses. J’ai été offensé à mon tour du mystère qu’elle m’en a fait et plus encore de la réserve. Je pensais que ma conduite antérieure envers elle méritait plus de la France, c’est la ce qui m’a blessé. Mais ce qui a comblé ma défiance, c’est la lecture de plusieurs de ses arrêtés pris sur les Sels et tabacs, les denrées coloniales, les licences, les cuirs de Buenos aires, les domaines et actes qui lèzent évidemment les intérets du gouvernement et de l’armée. Ils ont détruits ceux que j’avais rendus pour leur conservation, votre Excellence n’avait ni caractère, ni autorité pour les abroger. Le silence gardé sur votre administration dont vous me deviez compte et sur les motifs qui nous ont porté à prendre ces diverses mesures à autorisé l’opinion que j’ai connue et que je conserverais tant qu’elle ne sera pas détruite. ...» 2pp.in-4 - SUP & TB texte 800/1000 Résultat : 950,

248 - NAPOLEON Ier (Empereur des français) - Fragment du cercueil [ de l’Empereur Napoléon ] en acajou (env. 2x3cm) collé sur une lettre l’authentifiant avec cachet du Ministère de la Marine et des Colonies. Paris le 1er Janvier 1840 - « Moi, soussigné officier de la Belle-Poule, certifie que le morceau d’acajou de forme plate et carrée qui accompagne cet écrit appartenait au quatrième cercueil de l’Empereur Napoléon à Ste Hélène. Ce quatrième cercueil lors de l’ouverture de la tombe fut brisé et distribué aux officiers des deux bâtiments expéditionnaires d’après l’ordre de son Altesse Royale Monseigneur le Prince de Joinville. J’ai extrait de mon lot la parcelle ci-jointe destinée à Monsieur Prugneaux fondateur et directeur de la Fraternelle, assurance mutuelle contre l’incendie pour la ville de Paris. .. Je déclare que l’exposé ci-dessus est exact et je l’appuie de mon témoignage.» - 1p.in-4 - SUP 800/1200 Résultat : 19.000,

249 - PACHE (Jean Nicolas) Homme d’Etat, intendant de la Marine à Toulon, contrôleur des dépenses de la maison du Roi puis Ministre de la Guerre du 3 octobre 1792 au 4 février 1793 (1746-1823) - L.S «Pache» en tant que Ministre de la Guerre au Général La Bourdonnaye (avec adresse et marque de franchise «Mtre de la guerre»), Paris le 6 décembre 1792. «L’abus dont vous vous plaignez dans votre lettre du 24 novembre dernier relativement au dépérissement des boeufs aprovisionés dans les places du Nord provient uniquement des commissaires des guerres qui n’ont pas assez surveillé les préposés chargés de l’entretien et de la nourriture de ces bestiaux ..» etc.- 2pp.in-4 - TTB 500/600 Résultat : 500

250 - ROBESPIERRE (Maximilien de) dit l’Incorruptible (1758-1794) Conventionnel. Il instaura le régime de la Terreur et le culte de l’Etre suprême. Guillotiné le même jour que St Just le 28 juillet 1794 - ST JUST (Louis Antoine de) Conventionnel. Partisan de Robespierre et du régime de la terreur (1767-1794) - Pièce à en-tête imprimé « EXTRAIT DES REGISTRES DES ARRETES DU COMITE DE SALUT PUBLIC » avec TB vignette emblématique , du 27 germinal an 2 (16 avril 1794) signé «Robespierre», «St just», «BillaudVarenne», «Carnot», «c.aPrieur» & «BBarere» - «Le Comité de Salut Public arrête : Art.1er. En attendant que les bureaux du ci devant département de la guerre puissent être transférés dans les maisons nationales assignées aux différentescommissions qui se partageront les détails de la guerre les commissaires membres des dites commissions se réserverons dans chacune des maisons actuellement occupées par les bureaux de la guerre le local qui leur paraitra le plus convenable pour y établir leur cabine de travail - 2. le local qu’ils auront choisi, lequel sera réduit au strict nécéssaire, sera remis à leur disposotion à compter du 1er floréal prochain & aussitôt qu’ils y seront installés, ils en rendront compte au Comité ...»etc. 2pp.in-fol - Petit manque réparé hors du texte mais superbe document réunissant les signatures de Robespierre et de St Just 10000/15000 Résultat : 13.500, Préemption.

251 - REVOLUTION FRANÇAISE - Ensemble de 50 documents sur la Révolution dont marques postales, congés militaires, belles vignettes emblématiques, textes intéressants, etc. - Bon lot 2500/3000 Résultat : 3650,

252 - REVOLUTION FRANÇAISE - 7 Rares plaquettes de la période révolutionnaire. Imprimées in-8, : Rapport sur la demande faite par la Toscane de rétablir sa neutralité avec la République Française (an 3, 11pp.), Circulaire adressée par Pithou (Evêque du Calvados) SD (8pp.), Discours préliminaire au projet de constitution pour la Rép. Française par Boissy d’Anglas (1795, 63pp.), Plan d’administration sur les Affaires du Temps (1789, 25pp.), Discours prononcé à la Barre de l’Assemblée Nationale par le procureur de Seine & Oise (1792, 8pp.), Représentation des officiers de la Sénéchaussée de Lyon (1787, 24pp.), Opinion de Lamarque sur les dangers de la Patrie (Conseil des Cinq-Cents, 15pp.) Est : 900/1200 Résultat : 800,

253 - ST BRIEUC - Plaquette imprimée de 3 pp.in-4 « REPRESENTATIONS très respectueuses adressées à Sa MAJESTÉ L’EMPEREUR des Français par les habitants de la ville de St Brieuc ». A St Brieuc le 29 avril 1815 (imp. Bourel) - TTB 150/250 Résultat : 240,

254 - VEAUX (Antoine Joseph, Baron) Général de Brigade (1764-Se suicida en 1817) - Lettre du citoyen Gillot Capitaine du Génie au général Veaux avec annotation autographe signée «Pour copie conforme le Général de Brigade Veaux», Bergun le 23 vendémiaire an 9 (15 octobre 1800) - «J’ai l’honneur de vous prévenir, mon général, que le 20 du courant je suis passé la montagne de Cette pour me rendre à Casaccio, là j’appris que le bruit était général dans le pays que le régiment de Salis devait s’emparer de la haute et basse engadine et s’établir dans tous les villages qui en dépendent : j’y appris aussi qu’il y avait à Maloya depuis quatre ou cinq jours deux soldats du même régiment que l’on avait placés là pour recruter dans les grisons et recevoir les déserteurs Cisalpins ... Aujourd’hui j’apprend à Bergun par des voyageurs venant de Ponté que les ennemis se proposent de passer l’Albula et de s’établir dans la gorge de Bergun ..» etc. - 1p.in-fol - TTB & TB texte 400/600 Résultat : 550,

255 - VENDOME (César de Bourbon, duc de) Fils naturel légitimé d’Henri IV et de Gabrielle d’Estrées (1594-1665) Il intrigua contre Richelieu et fut interné à Vincennes (1626-1630) puis s’exila. Revenu en France en 1643, il reçut en 1651 le gouvernement de la Bourgogne - L.A.S «Cesar de vendome» à Monsieur du Hirel capitaine et gouverneur de la ville et château de Lamballe (lettre avec adresse, cote Pothion 2.200F), Annet le 13 octobre 1614 - Lettre concernant les affaires de la Bretagne et notamment l’interdiction de démolir une muraille, la levée des deniers pour les guets de sa place, les droits de capitainerie, etc. «2pp.1/2 in-fol - TTB 1000/1200 Résultat : 1380,

256 - VIGNOLLE (Martin, Comte de) Général (1763-1824) - L.A.S «Vignolle» en tant que Général de Division, Chef d’Etat Major Général. Au Quartier Général à Raab le 30 juin 1809 - «D’après les ordres de S.a.i le Prince Vice roi, le 25e regiment de chasseurs à cheval quittera demain la position qu’il occupe dans l’isle de Baesie sous Raab, lorsqu’il aura été remplacé par un régiment de la Don Montbrun, pour se rendre le même jour à Wiessburg, et le lendemain deux juillet à Kitzé où il sera sous les ordres de S.E.le Général Baraguey d’hilliers ...» 1 p.in-4 - TTB 200/300 Résultat : 360,

257 - VIGNOLLE (Martin, Comte de) Général (1763-1824) - L.A.S «Vignolle» en tant que Général de Division, Chef d’Etat Major Général, à un général à Villach le 12 novembre 1809 - «J’ai l’honneur de vous informer que d’après les intentions de S.a.i, le Général Almeras reçoit l’ordre d’aller prendre le commandement de la division Broussier qui doit faire partie des troupes que vous commandez. Il va se rendre à Lientz ... D’après les disposition du prince Vierzoi, cette division ne devrait se porter plus avant , qu’autant que, forcé par les mouvemens des tyroliens, vous jugeriez convenable de la faire mouvoir ...» etc. - 1p.in-fol - TTB & TB texte 200/300 Résultat : 280,

GUERRE DE VENDÉE

258 - AFFAIRE DE QUIBERON 1795 - FAMILLE DE LA GOURNERIE & DE TALHOUËT- Livre de Eugène de la Gournerie «LES DÉBRIS DE QUIBERON, souvenirs du désastre de 1795» à NANTES Librairie Libaros 1886 - In-8 plein chagrin marine, dos à nerfs et plats ornés de fleurs de lys dorées. Envoi de l’auteur à ses neveu et nièce (Rare exemplaire de famille enrichi de lettres autographes reliées dans l’ouvrage, avec annotations manuscrites par la nièce de l’auteur en fin de volume où elle précise que deux de ces lettres ont été trouvées par elle-même «dans la succession de Mlle de la Gournerie») - Description sommaire des documents manuscrits : 1/ Lettre autographe d’E. de la Gournerie à son frères Jules de 4pp.in-4 vers 1880 où il lui fournit différents détails biographiques à propos de l’expédition de Quiberon et de ses conséquences, notamment au sujet de leur oncle Louis de Talhouët l’une des victimes. - 2/Lettre autographe signée du Général Lemoine (participa activement à la victoire des Républicains à Quiberon sous le commandement de Hoche où il essaya, sans prendre trop de risques toutefois, de venir en aide à la famille de Talhouët dont le fils Louis fut cependant exécuté) à Mme de la Gournerie née de Talhouët datée de Paris 1825 «.. Madame, dans la relation de Quiberon, on a été assez injuste pour me faire une petite égratignure sans connaître ni ma personne et encore moins la conduite que j’ai tenue lors de ces malheureux évènements ...» 3/ Réponse de Mme de la Gournerie - 4/ Lettre autographe de la Comtesse de Talhouët (veuve du héros de Quiberon) avec marque postale «42/NANTES» sans date (1797) à propos notamment des biens des émigrés et de la politique gouvernementale d’alors. - 5/ Deux lettres non datées, non signées certainement d’une personne de l’entourage de la famille de Talhouët racontant certains faits sur les évènements de Quiberon - SUPERBE 3000/5000 Résultat : 7500,

259 - AFFAIRE DE QUIBERON 1795 - Rapport fait à la Convention Nationale par TALLIEN dans la séance du 9 thermidor an 3 (27 juillet 1795) sur la Défaite des Émigrés à Quiberon - Plaquette imprimée de 16pp. petit in-4 reliée - SUP 600/1000 Résultat : 1300,

261 - ASSIGNAT - Faux assignat de 400 livres du 21 novembre 1792 dit «Faux de Quiberon» ( absence du A devant TARDIEU ) - Etat B/TB, Rare 800/1200 Résultat : 2000,

262 - TRAQUE DE CHARETTE - MARS 1794 - L.A.S de l'adjudant général Aubertin (l'un des principaux lieutenants du général HAXO depuis la reprise de Noirmoutier, celui-ci toujours à la poursuite de l'insaisissable chef vendéen, lettre écrite 4 jours seulement avant la rencontre décisive des Clouzeaux où le général républicain trouva la mort), en tant que chef de brigade commandant les forces républicaines dans l'arrondissement de Machecoul à en-tête imprimée de l'Armée de l'Ouest (avec belle vignette imprimée) au citoyen Vimeux, général divisionnaire commandant à Nantes. Au quartier général de Machecoul le 26 ventôse an 2 (16 mars 1794) - «J'ai reçu mon Général ta recommandation en faveur du citoyen Soisson, ne doute pas qu'il ne jouisse de la protection que nous devons tous, dans ce maudit pays, à un républicain aussi bien prononcé. J'ignore où est maintenant le Général Haxo, depuis quinze jours, il est à la poursuite de l'infâme Charette et de sa horde vagabonde et fugitive, trois chefs subalternes, à la forêt de gars (des gâts), sont tombés sous le feu vengeur des républicains; les dernières nouvelles de ce Général m'informoient qu'il étoit aux Blanches Landes, que le scélérat Charette avoit reçu entre deux côtes une troisième blessure, qu'il étoit dans la plus grande détresse, que de 30 voitures qui étoient à sa suite, une vingtaine étoit tombée en notre pouvoir, dont quelques-unes portoient leurs blessés, que leur situation étoit t'elle, que ces gueux détrempoient la farine dans l'eau pour la cuire ensuite au feu, sur des thuiles. J'ai bien lieu de croire que le Général Haxo ne tardera pas de rendre bon compte de son expédition.» (lettre citée et reproduite en partie dans l'ouvrage documentaire de Savary "Guerre des Vendéens et des Chouans..." Tome 3 page 292, également dans l'excellente biographie de Charette par Bittard des Portes "CHARETTE ET LA GUERRE DE VENDEE" page 321) - 2pp.in-fol - TTB 1800/2400 Résultat : 4800,

263 - ATTAQUE DE NANTES - Lettre du soldat Toutain adressée au citoyen Vion tailleur au Havre avec adresse et marque postale «42/NANTES»), à Nantes le 20 nivôse an 8 (10 janvier 1800) - «J’employe un des premiers instants de convalescence d’une longue maladie, a répondre à votre dernière qui m’est parvenue en son tems la veille de l’attaque de Nantes par les brigands, je fus rencontré par cinq d’eux dans des landes à 6 lieues d’ici sur la route de Rennes d’où je revenais, ils se sont contentés de me prendre ma ceinture dans laquelle je rapportais quelqu’argent, la nuit suivante ils surprirent la ville. on tira le canon d’alarme à 4 heures du matin, on se fusilla dans les rues jusqu’à 5 heures 1/2 que les brigands se retirent. Je fis partie de la colonie qui les poursuivit et je ne rentrais que 2 heures après midi accablé de fatigue ..» etc. - 2pp.in-4 - TTB & SUP texte 500/800 Résultat : 1300,

264 - CHOUANNERIE PENDANT LES CENT JOURS 1815 - BOISHAMON - Pièce manuscrite à entête de l’Armée de Bretagne, 6e légion d’Ille & Vilaine, signée par le colonel commandant la dite légion «H. Du Boishamon» (Henri du Boishamon fit les campagnes de l’émigration à l’armée de Condé, débarqua à Quiberon puis organisa la Chouannerie dans la région de Vitré. Il fut chef de division pour la région de Médréac-St Méen avant de participer aux évènements de 1815) - Certificat pour un jeune sous-lieutenant de 15 ans «.. qui s’est toujours conduit avec honneur pendant qu’il a servi sous nos ordres ..». A St Méen le 1er octobre 1815 - 1p.in-4 - TB 500/800 Résultat : 1500,

266 - SAPINAUD DE LA RAIRIE (Charles-Henri-Félicité, de) Général en Chef de l’Armée Vendéenne, commandeur de Saint Louis, chevalier de la Légion d’honneur, député du département de la Vendée de 1822 à 1827, Pair de France (1760-1829) - L.S «De Sapinaud gal en chef» à Mr le Général Travot, le 10 juillet 1815. «Tout est changé, le roi est rentré dans sa capitale, la bannière des Lys flote sur toutes les communes de la France; l’adresse du souverain légitime aux français datée de Cambray le 28 du mois dernier, présente une garantie à tous il tend les bras à ses enfants égarés et n’excepte du pardon général que les grands coupables, encore ne veut il pasles livrer lui-même à la vengeance des lois, puisqu’il laisse ce soin aux deux chambres. Il n’existe plus d’autre gouvernement que le sien, je pense que vous vous empresserez de le reconnaitre et que vous retirerez de notre pays les colonnes qui le parcourent. il n’y a plus de raison pour que vos troupes se mêlent de la police dans ces contrées : leur présence au contraire ne peut qu’y exciter des troubles et occasionner des malheurs partiels qu’il est facile d’éviter. J’ai trop bonne opinion de votre loyauté pour croire que vous veuilliez persister à tenir une cause que la raison, la justice et la volontée nationale repoussent. attendons chacun dans nos positions les ordres du roi et ne mettons pas notre volonté à la place de la sienne. Maintenez l’ordre dans les villes que vous occupez, je me charge de le maintenir dans le bocage de la vendée. Ralions nous tous au drapeau sans tache, ne formons plus qu’une famille et proscrivons la cocarde tricolore signal des troubles qui agitent la France depuis 25 (ans). en agissant nous acquérerons des droits à la bienveillance du meilleur des Rois.» 2pp.in-4 - TB/SUP & DE LA PLUS GRANDE RARETE 6000/8000 Résultat : 9300,

CORRESPONDANCES DE LE FIZELIER OFFICIER SOUS LA REVOLUTION & L’EMPIRE

Résultat : Ensemble des lettres : 9800,

267 Correspondance privée de 17 lettres du sieur Le Fizelier lieutenant en 1795 et chef de bataillon en 1813 (il était alors au 16e régiment provisoire du 6e bataillon du corps d’armée du Maréchal Marmont à Jugesheim en Allemagne). Tous les textes, d’une écriture lisible, sont d’un grand intérêt historique et retrace l’étonnant parcours de ce militaire sur quinze années entre 1795 et 1810 dont le récit est d’une grande puissance évocatrice. En effet, parti de l’Armée du Nord en 1795, il arrive à l’Armée du Portugal en 1810 (puis à la Grande Armée en Allemagne en 1813) après être passé à l’Armée de Hollande en 1798, à Vevey en Suisse en 1800 pour passer le mont St Bernard et arriver à l’Armée d’Italie la même année, de nouveau à l’Armée de Hollande en 1806, puis à la Grande Armée en 1807 notamment à Königsberg où il fait un témoignage poignant de la bataille de Friedland, repart à l’Armée du Rhin en 1809, à l’Armée d’Allemagne la même année et à l’Armée d’Espagne en 1810. Ces lettres, avec adresse, sont envoyées en port dû à un de ses frères à Ernée (Mayenne) et portent toutes une marque postale d’armée (dont certaines rares).

1/ ROTTERDAM (Hollande) - 13 prairial an 3 (13 juin 1795) - «DON G ARMS DU NORD» en noir Lettre familiale où il parle des guerres de Vendée et de la soumission générale des chouans. .. «les feuilles de Paris que j’ai lu ce matin qui, au contraire, font craindre que la guerre de la Vendée se reproduise. Il y a long-tems que l’on soupçonnait l’hypocrisie de Charette ...» (2pp.1/2 in-4)

2/ MIDDELBURG (Hollande) - 28 ventôse an 5 (18 mars 1797) - «DON C ARMS DU NORD» en rouge Texte familial «... je ne reçois plus depuis 5 à 6 mois aucune lettre de mon co-jumeau ...» (1p.1/2 in-4)

3/ MIDDELBURG (Hollande) - 28 vendémiaire an 6 (19 oct 1797) - «DON C / ARM. DU NORD» en rouge Lettre familiale et militaire dans laquelle il raconte les difficultés pour un lieutenant de vivre honnêtement et correctement et où il fait le récit des évenements présents «... quand à nous, nous sommes confinés dans notre île, peut-être pour la vie, qui n’y est jamais longue ... la flotte hollandaise vient d’être battue en nos parages par les anglais qui sont définitivement les maîtres sur la mer ...» (1p.1/2 in-4)

4/ BERG-OP-ZOOM (Hollande) - 29 ventôse an 6 (19/3/1798) - «DON A HOLLANDE / TROUPES FOISES» rouge Lettre familiale. (1p.1/4 in-4)

5/ BERG-OP-ZOOM (Hollande) - 6 floréal an 6 (20/4/1798) - «DON A HOLLANDE / TROUPES FOISES» en rouge «... tu m’a dit quelques fois chaque état a ses peines; d’où le mien, il ne faut pas compter pour rien celle d’essuyer les caprices d’une infinité de chefs dont quelques uns ignorants et grossiers, gonflés et néanmoins surpris de leur nouvel état prennent des tons insupportables avec leurs subordonnés ... Je t’assure qu’une place de lieutenant procure de quoi vivre et s’habiller et pas un sus au delà ... aujourd’hui le général en chef nous a passé en revue, deux canonniers, en enfonçant la garyouche dans le canon ont été emportés par la mal-adresse de celui qui devait boucher la lumière et qui ne l’a pas fait; le coup est parti et a mis ces deux pauvres hommes comme des chiffons, c’était des hollandais, il faut moins s’en étonner et s’en fâcher ...» (2pp. in-4)

6/ VEVEY (Suisse) - 2 prairial an 8 (28 mai 1800) - «VeVey» en noir Il s’apprête à passer à l’Armée d’Italie et fait le récit de son voyage sur les bords du lac de Génêve. «... nous allons à marche forcée en Italie; dans trois jours nous passerons le fameux mont St Bernard, le plus haut et le plus difficile de tous après le mont Blanc; quoiqu’il ne faille que quatre heures pour le gravir, on nous fait prendre pour six jours de biscuits dans la crainte d’être arrêté par les neiges qui tombent en tous temps ... quand nous auront effectué ce passage, je t’écrirais et te marquerais en même temps où nous devons être destinés en Italie quoiqu’il soit probable que ce soit pour débloquer gênes; notre demi brigade est maintenant si faible que je craint qu’elle ait de la peine à soutenir la réputation qu’elle s’est aquise ...» (2p.1/2 in-4)

7/ CARPI (Italie) - 8 thermidor an 8 (28 juillet 1800) - «ARMEE D’ITALIE / IERE DIVON» en noir Lettre dans laquelle il parle de l’architecture et de l’art italien «... une statue grandeur nature représentant saint Sébastien écorché, laquelle est aussi en marbre. on voit les muscles, les veines, les artères. la peau est pendante par derrière et fait pour ainsi dire une autre statue ... il faut être anatomiste pour apprécier la valeur de ce chef d’oeuvre de sculpture, dont les anglais ont offerts deux millions sterlings ... Les promenades publiques sont belles et bien fréquentées; il est du ton d’y aller en voiture, surtout les dames, voila ce qui m’a le moins plus. L’armistice est finalement conclue au Rhin; depuis trois à quatre jours, le bruit court que les autrichiens évacuent mantoue et ferrare ...» (1p.in-folio)

8/ CANETTO (Italie) - 20 fructidor an 8 (7 sept 1800) - «ARMEE D’ITALIE / IERE DIVON» en noir «... demain l’armistice sera rompue, nous avons quitté Carpi et nous sommes venus occuper une nouvelle ligne dans le mantouan entre crémone et mantoue. les autrichiens qui étaient sur la chiesa qui nous sépare d’avec eux, se sont retirés dans mantoue et les environs, je ne sais pas encore si nous les attaquerons ... les autrichiens ne sont pas très forts; beaucoup sont malades. Nous ne désespérons pas de les battre encore comme il faut; mais à quoi sert de se sacrifier quand la paix ne doit jamais venir ? Qui diable se serait imaginé que nos victoires n’eussent pas été suffisantes pour l’obtenir ? Que faudrait-il donc faire ? Y passer tous les uns après les autres; voilà notre perspective ! Notre sort n’est-il pas à envier ? Pour mon compte je m’en f... et je prend mon parti de belle grâce ... Armée d’Italie division du Gal Miolis ou Miaulis ou Miollis à l’Armée» (2pp.in-folio)

9/ ARNHEM (Hollande) - 4 août 1806 - «DON C. HOLLANDE / TROUPES FSES» en rouge Après s’être faché avec son jeune frère, il reprend la correspondance. «... comme tu as pu l’apprendre par les journaux nous ne sommes plus que deux régiments français dans la hollande, le 65e et le notre occupant les garnisons de la province de Gueldu ... aujourd’hui il faut filer doux avec nous, le roi de prusse tout comme les autres avec ses belles troupes de parade et ses 80 beaux escadrons de cavalerie que le pauvre petit roi de Suède a l’air d’intimider ... le roi Louis [frère de Naoléon] accueilli très froidement à son arrivée à la Haye, a déjà gagné tous les coeurs, le choix qu’il a fait des hommes en place, sa simplicité, l’économie qu’il apporte dans toutes les branches d’administration, enfin la confiance qu’il témoigne aux hollandais, lui ont valu l’amitié et l’estime de tout le monde ... à présent ils lui préparent une superbe fête pour son couronnement ...» (1p.1/4 in-4)

10/ PASSEVALK - 5 mai 1807 - «No 24 / GRANDE ARMEE» en rouge En parlant d’une lettre reçue «... que je n’ai reçue qu’hier, et décachetée, m’est parvenue après avoir été prisonnière de guerre par les suédois qui ont fait main basse sur tout un courrier ... tu aura sans doute appris par les journaux ce qui s’est passé entre notre 8e corps et les suédois, la levée du siège de Stahfend, notre petite retraite, la conquête d’une vingtaine de lieux de pays dans la poméranie prussienne par les suédois, leur fuite quand nous sommes revenus, leur rentrée dans leurs provinces, qu’ils n’ont pu faire qu’en nous abandonnant de bonnes positions, quelques prises de canons et quelques centaines de prisonniers. Enfin l’armistice qu’ils ont conclu avec nous le lendemain ... Nous recevons l’ordre de quitter le 8e corps et d’aller en Pologne ...Pendant 2 mois .. j’ai toujours été au quartier général de M. le Maréchal Mortier, j’étais à sa table, et comme tu peux le croire, une table de maréchal n’est pas mauvaise ..» (2pp.in-4)

11/ CAMP DE TILSIT (Prusse) - 24 juin 1807 - «No 26 / GRANDE ARMEE» en noir Emouvant texte sur les batailles de Herlsberg et de Friedland. (2pp.in-4 texte difficile à lire : encre faible) 12/ KONIGSBERG (Port de la mer Baltique) - 2 juillet 1807 - «No 83 / GRANDE ARMEE» rouge (TRES RARE)

«... si les gazettes se sont tues sur le compte du Regt à l’occasion de la petite bataille contre les suédois, cette fois, je crois qu’elles le mettront au rang de ceux qui seront cités le plus avantageusement parcequ’il a prit la bonne part à la bataille décisive de Friedland bien qu’il ne fut composé que de conscrits; enfin il a soutenu son ancienne réputation en rivalisant avec ceux qui ont fait la meilleure contenance. Dix jours après la bataille de Friedland, c’est à dire aussitôt que j’en ai pu apprendre les résultas qui se développaient chaque jour et sur des points forts éloignés du centre où nous étions ...». En parlant de son régiment «... après la petite affaire contre les suédois il quitta le 8eme corps et vint sous les ordres du maréchal Lefèbvre à Dantzig ... le régiment a seulement été spectateur à goedstadfet, à heilsberg mais à Friedland il s’est battu pendant plus de 15 heures, il ya eu 645 hommes tués ou blessés dont 26 officiers; sur 18 capitaines, 14 sont tombés, 8 sont morts ... je n’ai pas la moindre égratignure, j’en ai été quitte pour avoir été deux fois couvert de cervelle des malheureux qui tombaient à mes côtés ... comme j’ai eu la décoration [Légion d’Honneur] le jour d’une revue de l’Empereur, notre général de brigade a demandé et fait demander pour moi par M. le maréchal Lannes une place dans la garde Impériale. Je ne sais encore si je l’obtiendrais, je la préfererais à une place de chef de bataillon ... j’étais à Tilsit quand l’Empereur Alexandre est venu se confier au notre au milieu de son armée. La première entrevue à eu lieu sur un radeau au milieu de la rivière ...». Le texte continue aussi passionnant (3 pp. in-4)

13/ GLOGAU (Prusse) - 2 mars 1809 - «No 16 / ARM. DU RHIN» en rouge Après avoir été 10 mois sans écrire «... je sais, au contraire que j’ai mal fait d’attendre la réponse, et même 2 de mon jumeau, ... je commande mon bataillon, mais c’est quand le chef ou un capitaine plus ancien que moi en sont absents; le régiment est bien en Silésie ...» (2pp.in-4)

14/ INGOLSTADT (Bavière) - 24 avril 1809 - «BAUGAL / ARM. DU RHIN» en rouge «Dans la première affaire sérieuse qu’il y a eu avec les autrichiens, j’ai été, mon cher ami, blessé à la jambe gauche d’un coup de feu; la balle m’est entré dans le gras de cette jambe et bien qu’on m’ait fait deux incisions pour dilatter la plaie on n’a pas trouvé la balle ... on se bat tous les jours avec avantage, les journaux te parleront de nos succés. Les autrichiens sont nombreux mais ce sont de jeunes troupes qu’on battra infailliblement ... c’est à 3 ou 4 lieues de Ratisbonne que j’ai été blessé ... 3e corps Don St Hilaire à l’armée d’Allemagne» (1p.in-4)

15/ AUGSBOURG (Bavière) - 8 juin 1809 - «No 17 ARM. D’ALLEMAGNE» en rouge «... je n’ai pas été aussitôt guéri que je l’espérais ... j’ai ainsi que tous les autres blessés, quitté Ingolstadt quand l’armée est allée en avant ... comme je l’ai marqué, je ne serai ni estropié ni même boiteux ... je pourrai être guéri dans 15 jours, je le désire d’autant plus que je sais que les absents on presque toujours tort. Après la bataille de Ratisbonne, les deux plus anciens capitaines de regt ont été fait l’un chef de Bon, l’autre baron avec 4000 f. de rente, le troisième plus ancien a eu à la bataille sa feuille de route pour l’autre monde s’il y en a un; si tu avais connu ces trois camarades tu conviendrais avec moi que le premier et le troisième ont ce qu’ils méritent, quant au second ......... je ne dois pas craindre d’écrire ce que j’en pense, car il n’est pas capable de le lire... la division fait partie du 2ème corps d’armées dont le général Oudinot a prit le commandement après la mort du maréchal Lannes ...» (1p.1/2)

16/ SALAMANQUE (Espagne) - 4 mai 1810 - «No 6 / BAU PRINCIPAL / ARM. D’ESPAGNE» en rouge «... je suis arrivé ici le 21 mars, et depuis que j’ai mis le pied en Espagne le 27 février, je suis accablé de douleurs rumatismales ... j’ai fait trop d’efforts pour me rendre ici où était ma destination, j’aurais dû m’arrêter les premiers jours, et ne pas augmenter ma maladie par trois semaines de marche ...». Il parle ensuite de l’Espagne et des espagnols en concluant qu’ils ne sont pas si terribles que ça. «82eme regt div.du Gal Loison» (3pp.in-4)

17/ CAMP D’ALMIDA (Portugal) - 30 août 1810 - «No 2 / ARM. DE PORTUGAL» en rouge «.. il ya bientôt un an, mon cher ami, que je n’ai reçu de lettres de toi ... il y 10 jours que j’ai rejoint et me suis trouvé au siège de cette malheureuse ville d’Alméda qui datera par une explosion d’un magasin de poudre qui quoique à l’épreuve de la bombe à sauté le premier jour du bombardement et a détruit en un instant toute une ville et les 2 tiers de la population. Je n’étais qu’à demi portée de canon quand je vis cet affreux spectacle qui était une horreur ... au 82e, 3Don 6eme corps armée du Portugal.» Exceptionnel ensemble de 17 lettres (états divers, certaines consolidées aux plis) avec marques d’Armées en qualité Moyen/B/TB (cote environ 28.000F) 9000/12000 Résultat total : 9800,

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