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DIETRICH, Christian-Willelm (1712-1774). Peintre et graveur à l'eau forte. Ecole Allemande. Cet artiste qui a joui dans son temps d'une renommée exceptionnelle, demeure encore estimé aujourd'hui. Fort intelligent et extrêmement habile, il demeure avant tout un pasticheur de grande classe et, pourrait-on même dire, de génie. Ref : E. BENEZIT

Enfant précoce, il reçoit les rudiments de la peinture de son père Johann Georg, peintre à la cour de Weimar, qui l'envoie à Dresde en 1724 chez le paysagiste Alexandre Thiele. Il commence à graver en 1728. Dès 1731, il est nommé peintre à la cour de l'Électeur de Saxe et placé sous la protection de son ministre le comte de Brühl, pour lequel il réalise des peintures décoratives de 1731 à 1733. Cette protection lui permet d'entreprendre des voyages : de 1734 à 1737, il séjourne à Brunswick et Weimar, mais vraisemblablement pas en Hollande, comme il le souhaitait ; de 1743 jusqu'au début de 1744, il est en Italie, à Venise, puis à Rome, où il se lie avec Ismaël Mengs et son jeune fils Anton Raphaël. Nommé inspecteur de la Galerie de peinture de Dresde en 1748, il sera chargé d'enseigner la peinture de paysage à l'Académie des arts en 1764, puis deviendra directeur de l'école artistique de la manufacture de porcelaine de Meissen.

Exemple parfait de l'éclectisme de son époque, il utilisa sa grande habileté pour pasticher les maîtres des XVIIe et XVIIIe s. Contrairement à ce que l'on a souvent dit, ses copies qu'il prend d'ailleurs soin de signer et de dater sont fort rares. Il doit essentiellement sa réputation, qui s'étendit jusqu'à Paris, à ses pastiches de Rembrandt telle la Femme adultère (Louvre), dont le visage est cependant empreint d'une douceur caractéristique de son temps, à ses paysages (Paysage de rochers, musée de Varsovie, d'après Salvator Rosa) et à ses peintures de genre (les Musiciens ambulants, Londres, N. G., d'après Van Ostade). Son talent se mesure à la variété de sa facture, qui peut être, suivant le cas, légère, empâtée ou méticuleuse.

Dans ses portraits et têtes d'expression qui sont la seule partie vraiment originale de son oeuvre, il montre, outre sa virtuosité, une vraie sensibilité face au modèle (la Dame au chapeau de paille, Hanovre, Niedersächsische Landesgalerie). Pour répondre à l'importante demande des amateurs, il produisit un millier de tableaux, au moins autant de dessins et environ 180 gravures.

Ref : Larousse.fr

 
Dessin à la sanguine. Etude de tête d'expression. Marque de collection AF en bas à gauche

Dimensions : 19,7 cm X 18,7 cm

  
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