ADER - COLLECTION STEPHANE MALLARME

110 84. Stéphane MALLARMÉ. L.A.S. « Stéphane Mallarmé » et poème autographe signé « SM », [Paris 26 décembre 1895], à Méry Laurent ; 1 page in-8 sur papier vergé ; et 1 page in-18 sur sa carte de visite à l’adresse 89 rue de Rome. 6 000 / 8 000 € Belle déclaration d’amour à Méry Laurent, avec un quatrain. « Jeudi soir Je t’aime. Tu entends bien, mon chéri ; laisse moi n’écrire que cela, c’est bon, entends-tu, cœur. Voilà, je pense, sur le petit carton ci-joint un compliment facile à lire, à comprendre (même pour toi) et à apprendre. Je voudrais te le réciter, si tu voyais quelle jolie révérence je te ferais aussi. À ce soir Ton Stéphane Mallarmé» La lettre est accompagnée de ce quatrain sur la carte de visite de Mallarmé [il a été recopié dans l’album de Méry Laurent avec l’indication du don d’un verre d’eau, et publié dans les Vers de circonstance en 1920 (p. 84, iv)]. « Ta lèvre contre le cristal Gorgée à gorgée y compose Le souvenir pourpre et vital De la moins éphémère rose» Correspondance (Marchal), n° 2523. 83. Stéphane MALLARMÉ. L.A.S. « Stéphane Mallarmé », Valvins [août 1894 ?, au directeur de L’Argus de la Presse] ; 2 pages in-12 sur carte. 800 / 1 000 € [Mallarmé, abonné à l’Argus de la Presse, contestait les notes, gonflées par des envois de coupures répétitives.] « Précisément et c’est ce cent, dont il est question dans la lettre) qui a été acquitté, défalcation faite des nombreux articles répétés. J’ignore au juste le montant définitif, mais la quittance est conservée par moi à Paris. Le paiement a été effectué avant notre départ, ou Juin peu avancé ; et la dame, qui a perçu à la maison, a, malgré les remarques qu’on lui en fit, préféré donner la quittance pleine ou de vingt francs. Quant au second cent, je n’ai pas encore fait le tri, n’ayant pas toutes les coupures sous la main ; et le réglerai avec celui en train maintenant. – Je vous montrerai le reçu, datant de Juin, si je fais un voyage à Paris, avant même mon retour : de toute façon, nous serons, au moment venu, d’accord»… Correspondance (Marchal), n° 2209.

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