112 85. Stéphane MALLARMÉ. Poème autographe, [20 juillet 1896] ; 1 page oblong in-16 (6,5 x 10,5 cm) sur papier vélin fin. 2 000 / 2 500 € Brouillon original inconnu de ce quatrain. La version définitive de ce quatrain a été envoyée à Mme Marguerite Ponsot pour sa fête, le 20 juillet 1896 [Correspondance (Marchal), n° 2690 ; Œuvres complètes (Pléiade), t. I, p. 308, n° 10 ; ancienne collection Rodocanachi ; Jean-Baptiste de Proyart, catal. 14, Stéphane Mallarmé, Lettres & Quatrains, [2023], n° 121]. Ce premier état a été publié, d’après une copie de Geneviève Mallarmé, dans l’édition originale des Vers de circonstance (N.R.F., 1920, p. 106, XI), et repris en variante dans les Œuvres complètes (Pléiade Marchal), t. I, p. 1286 (10). Le présent brouillon, jusqu’à présent inconnu, noté d’une plume fine à l’encre noire, porte en tête le nom de « Mme Ponsot » et l’indication « pour la fête, l’été ». Il présente deux petites ratures (ici entre crochets), avec un crochet marquant la mise en retrait du dernier mot du 3e vers, orthographié « gentilment » : « Mme Ponsot pour la fête, l’été Tout comme notre sentiment La même fleur [..] jamais fanée Madame Ponsot, Gentilment Renaît[ra] pour vous avec l’année ».
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