113 86. [Méry LAURENT]. Petits dons amicaux. Aquarelle et livre dédicacé. 800 / 1 000 € Louise ABBÉMA. Aquarelle florale originale signée portant le prénom calligraphié de Méry, sur Whatman crème (12 x 15,7) monté sur carton aux coins arrondis (un léger pli angulaire). Peut-être un don «mallarméen» de nouvel an au début des années 1890. Peu de traces dans leur relation, mais cette fraîche aquarelle enrichit le bouquet des nombreux artistes qui entourent notre fervente des arts. Auguste DORCHAIN. Conte d’avril. Comédie en quatre actes en vers. Musique de Ch.-M. Widor. Paris, Lemerre, 1885, in-12 bradel demi-percaline verte, dos titré et fleuronné or, t. dor. (Rel. de l’époque). Envoi aut. s. à l’encre sur le f.-t. : « Madame Méry Laurent est une exquise amie ; cela n’est pas un Conte mais une vérité attestée par son très sincère Auguste Dorchain ». [Jeune poète et dramaturge symboliste (1857-1930), cet intime de Méry resta dans l’ombre, mais le Dr Evans le comptait volontiers parmi ses invités.] Peu de livres ont survécu de la bibliothèque de Méry Laurent; quelques Huysmans. Celui-ci est demeuré dans sa modeste et charmante condition d’époque. Provenance : – Méry Laurent. – Dr E. F. [Docteur Edouard Fournier (1864-1926)], petite étiq. rectang. impr. vert sur fond argenté, bordée d’un filet vert, portant la cote 513 à l’encre. [Dans son premier testament, Méry Laurent lui léguait sa maison des Talus et tous ses tableaux sauf les Manet. Médecin intime du « petit Paon », syphilographe et bibliophile, il prodigua moult conseils à Villiers et Mallarmé qui lui faisait entièrement confiance. Son imposante bibliothèque d’anciens et modernes fut vendue avec celle de son père Alfred Fournier, également le médecin de Méry, en 1926 (expert L. Carteret). Elle recelait le manuscrit des Contes indiens dont Fournier favorisa avec Méry la réécriture par Mallarmé. Ce manuscrit est un des joyaux de la coll. Fischer (Galantaris 2014).
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