ADER - COLLECTION STEPHANE MALLARME

93 122 93. Fernand KHNOPFF. « La Poésie de Stéphane Mallarmé », [À la nue accablante tu], avril-mai 1895 ; 1 f. gr. in-4 sur vélin glacé. Couverture et épreuve. 1 000 / 1 300 € Dans sa couverture de la 1ère livraison de Pan d’avril-mai 1895, la tête emblématique du satyre de Franz von Stuck en 1ère et le bois de Joseph Stattler en 4e p. (celle-ci brunie). Magnifique autotypie de Khnopff connue sous d’autres titres (Tendresse, En écoutant des fleurs), accompagnant le «Sonnet de Stéphane Mallarmé»: À la nue accablante tu autographié et monogrammé. Célèbre revue berlinoise d’O.J. Bierbaum et J. Meier-Graefe ayant son antenne parisienne qui coédite en même temps L’Épreuve littéraire, Supplément français de Pan. Mallarmé écrit à son directeur et grand traducteur Henri Albert le 24 février 1895, après avoir reconstitué de mémoire le sonnet : « Alors cela paraîtra, complémentairement au dessin de Khnopff, très bien, il y a lieu à une page jolie. Tout dépend de l’art avec lequel est placé, bien dans son blanc, le sonnet. Je l’isole même en mettant les indications épigraphiques en haut, quelquepart, près de l’illustration et en très petit [elles n’y figureront pas]. Renonçons à l’autographe, le vers gagne toujours à être imprimé [qu’en est-il de ses Poésies de 1887 !] – en caractères un peu forts ou d’aspect définitif : quant au monogramme, c’est à voir, selon l’ensemble, s’il est à reproduire ou pas. » (Marchal Corr. 2325). Dédicace à Mme Albert Robin *94. Stéphane MALLARMÉ. Berthe Morisot (Madame Eugène Manet) 1841-1895. [Paris, Durand-Ruel, 5-21 mars 1896] ; pet. in-4 br., chemise, dos chagr. brun titré or, contreplats en suédine, étui [Atelier Devauchelle]. 1 500 / 2 000 € Édition originale de l’élégant catalogue de la grande rétrospective posthume de la célèbre belle-sœur de Manet dont son portrait photogravé de 1873 orne le frontispice. On n’a pas assez dit que c’est la 1ère reproduction de ce Manet resté dans la famille Rouart jusqu’en 1996 (Musée Marmottan). Nouvelle donnée quant à l’imposition séparée de la préface de Mallarmé. Le catalogue des œuvres est constitué de 2 cahiers de 8 ff. sur vergé blanc moyen. La préface de Mallarmé fut imprimée à part (retard ?) sur un vergé blanc plus léger. Elle est constituée d’un cahier de 8 ff. avec un (faux) titre de départ, – la couv. du galeriste, plus commerciale, faisant office de « page de titre » avec les références pour le bon usage d’une visite (Mme Robin le reçut en avance par exemple). Le cahier se termine par un f. bl., 8e et dernier, qui ne se justifierait pas si la mise en page était continue avec les 2 suivants.

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