130 Merci de toute ma vieille admiration affectueuse – malgré que, j’ai bien peur, Rops, le lecteur intelligent ne s’arrête à la page de frontispice et n’y demeure »…. Provenance : Félicien Rops ; – sa fille Claire Demolder ; – Raoul Simonson ; – Albert Kies ; – vente Bibliothèque Simonson, Sotheby’s 19 juin 2013, n° 199. Correspondance (Austin), t. VII, p. 181. – Correspondance (Marchal), n° 2353. Le joyau de pensée et d’exécution définitif 102. Stéphane MALLARMÉ. L.A.S. « Stéphane Mallarmé », Paris 89 rue de Rome, Dimanche [10 mars 1895], à Félicien ROPS ; 3 pages in-12 sur papier vergé. 3 000 / 4 000 € Au sujet du dessin de Rops pour le frontispice des Poésies de Mallarmé. [Mallarmé a reçu la réduction du frontispice de Félicien Rops (1833-1898), héliogravée par Dujardin, dont la grande planche avait paru dans l’édition photolithographiée des Poésies en 1887 [voir 46/2a]. Rops l’a retouchée avec de belles remarques en vue de la nouvelle édition des Poésies qui ne parut chez Deman qu’après la mort de Mallarmé.] «Mon cher Rops Je ne sais si ce chef-d’œuvre entre les vôtres, évaporé de sa grandeur première dans mon esprit et le hantant, ici, en la réduction, ne reste pas plus précieux et plus gemmal, le joyau de pensée et d’exécution définitif. Je n’ai plus, de mon petit bouquin Vers et Prose et, indisposé et ne sortant pas, j’ai écrit Samedi à l’éditeur Perrin qu’il vous l’adressât sans retard. J’y écrirai, un jour, la dédicace qu’il faut.
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