ADER - COLLECTION STEPHANE MALLARME

136 *108. [Stéphane MALLARMÉ]. Le Tombeau de Mallarmé. 2 exemplaires familiaux. 300 / 400 € – Emmanuel SIGNORET. [En couv. :] Le Tombeau de Stéphane Mallarmé. Bibliothèque du Saint-Graal (n°2), 1899 ; in-8 br., cordonnet de soie bleue. Édition originale publiée par Calixte Toesca et offerte à la Nation Française par la ville de Puget-Théniers. Le n° 1 était Liturgies intimes de P. Verlaine en 1892. Envoi autogr. signé à l’encre violette: «à Madame Stéphane Mallarmé, à Mademoiselle Geneviève Mallarmé / Pieusement. / Emmanuel Signoret / 17 rue Assalit à Nice ». Signoret adressait son Tombeau versifié à l’Académie française « pour l’inviter à une tardive mais entière Justice envers le Maître que je chante »... Plusieurs corrections autogr. Débroché, coin écorné, éventuellement à relier. – Henry CHARPENTIER. Le Tombeau de Stéphane Mallarmé. Poème. Avec un frontispice [sonnet] de Guy Robert du Costal. Paris, [chez l’auteur], 1910 (31 octobre 1909) ; in-4 br. Édition originale limitée à 50 ex. h.c. Un des 10 de tête sur Japon, n° 7 à l’encre bleue paraphé par le poète. Envoi autogr. signé : « d’un poète ni bon ni haut hommage au docteur Bonniot Henry Charpentier 28 février 1925 ». C’est grâce à ce recueil que l’époux de Geneviève, le Dr Edmond Bonniot, pensa à Henry Charpentier comme exécuteur testamentaire de Mallarmé. *109. Stéphane MALLARMÉ. Madrigaux. Images de Raoul Dufy. P., Éditions de La Sirène, (15 juin) 1920 ; in-4 br. 250 / 300 € Édition originale. Ex. num. sur vélin Lafuma de Voiron. « Le recueil de madrigaux, boutades et adresses que la Sirène, la première, publie, provient d’un ensemble de petits vers de Stéphane Mallarmé, réunis au cours de leurs successives apparitions. » Ces 25 pièces sont en originale et devancent de quelques jours l’édition à la NRF de Vers de circonstance, l’achevé d’imprimer étant du 15 (Fouché, 58) et celui des Vers du 30 juin, retardée, dit le Dr Bonniot, par le décès de son épouse Geneviève Mallarmé. Mais l’achevé est imparable d’un point de vue bibliophilique, et Mondor et Jean-Aubry les classent ainsi dans la bibliographie détaillée de leur Pléiade, tout comme Marchal (OC. I p. 1461), qui ne la cite pourtant pas p. 1243-44… même si sous l’angle textuel, c’est celle des époux Bonniot qui est la référence. Bel exemplaire aux 25 images poétiques et vivement colorées de Raoul Dufy.

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