13 6. Hector BERLIOZ (1803-1869). L.A.S., Samedi matin [24 mai 1856, à Théodore RITTER et Toussaint BENNET] ; 3 pages in-12 (petit deuil). 1 000 / 1 200 € Amusante lettre inédite, écrite au lendemain de la lettre du 23 mai [Correspondance, t. V, n° 2130]. «À présent que vous vous êtes bien moqué de moi (tous les deux) au sujet de mes participes passés, sachez que je sais très bien qu’il ne faut pas dire vous l’avez entendu (en parlant d’une ouverture) mais vous l’avez entendue. J’avais la tête si à l’envers que je battais la campagne. Et tout cela par ce que je croyais avoir fait une faute grossière dans mon poëme [le livret des Troyens] ; faute qui (toutes informations prises) n’existait pas. Me voilà redevenu raisonnable ». Puis il parle du concert donné le 23 mai au Théâtre Italien par le corniste Eugène Vivier : « Le concert de Vivier a eu lieu avec sept ou huit mille francs de recette ; Melle Cruvelli n’a pas chanté, Gueymar n’a pas chanté. Le public s’est beaucoup fâché quand on lui a annoncé ces deux manquements et Vivier a pu dire comme l’homme de Boileau: Nous n’avons ni Lambert ni Molière Mais puisque je vous ai, je me tiens trop content »… On joint un billet autographe signé à Théodore Ritter, [vers le 25 août 1857] (1 p. in-12, adresse) : « Mon cher Théodore Venez donc un moment avec votre partition de Roméo. J’ai découvert une brioche dans l’arrangement du Scherzo»… (Correspondance générale, t. VIII, p. 455).
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