14. Eugène BOUDIN. L.A.S., Deauville 12 décembre 1891, à Ferdinand MARTIN ; 4 pages in-8 à l’encre bleue. 800 / 1 000 € Il a eu un rhume et souffre : « ce sont des douleurs partout, des névralgies à la gueule, au cœur... Je tiens debout, à peu près mais comme les ruines, tous les ans il en tombe un morceau et pourtant je suis, ou plutôt je serais accablé de besogne si je pouvais en brasser. Mais que d’obstacles ! le jour qui est triste en cette saison ensuite la difficulté d’apporter dans ses toiles la perfection si difficile à atteindre... et de plus cette indigeance du tempérament qui se ramollit »… Il évoque la mort de leur camarade Dubourg, la vente Jongkind, et la mort de « la mère Fesser » quinze jours avant la vente… « Si l’on néglige un peu les peintres lorsqu’ils vivent on les apothéose joliment aussitôt morts. Voilà sa ville natale qui veut élever – déjà – une statue à Ribot ! »…
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==