48 *35. Stéphane MALLARMÉ. L’Après-midi d’un Faune. 2e et 3e éditions et une presse privée anglaise. les 3 : 1 200 / 1 500 € 1) L’Après-midi d’un Faune/ Eglogue // Édition définitive. Paris, À La Revue Indépendante, [fin février] MDCCCLXXX[V]II (sic, correct sur la couv.), plaquette pet. in-12 br., emboîtage moderne en toile, pièce de titre basane au dos. [2e édition corrigée], dite aussi « édition populaire (non illustrée) » à 2 fr., l’originale alors à 80 fr. [f. bleu de publicité dans la même Revue indépendante dès le [1er] mars] pour « improuver toute contrefaçon identique par le format ou le choix des caractères qui viendrait à se produire en contradiction avec l’avis de l’auteur [c’était celle sans cesse différée de Vanier, cf. infra], voilà qui me décide à confier à la Revue Indépendante le soin d’une réimpression, courante et définitive : on n’oserait dire populaire, malgré la faveur qui paraît s’attacher à ce court poëme » (Galantaris 2014 p. 457, voir 34). Un des [725] ex. sur papier vergé blanc d’après Galantaris (ibid.), en fait du vergé légèrement teinté, « vergé à la forme » selon la 1ère grande annonce en 3e de couv. du n° cité supra de La Revue indépendante, la maison éditrice. Or, le papier est bien filigrané : d’après une lecture provisoire fragmentaire [...] ERS et HT, – différent du Van Gelder plus sonore et encollé du tirage de luxe de cette revue, imprimé en même temps par Boyer à Asnières. Édition précieuse pour sa Bibliographie qui annonçait : « Le désir d’apporter la correction d’un vers à la noble édition originelle », ce qui fut fait dans l’avant-dernier vers p. 7 : « Rêve, dans un solo long, que nous amusions ». Couv. restaurée. 2) L’Après-midi d’un Favne / Eglogve. Nouvelle édition avec frontispice, ex-libris [ajout de l’édition], fleurons & cul[-]de-lampe, Paris, Léon Vanier, Libraire-Editeur (en couv. : Vanier, Bibliopole), [début oct.] 1887 ; plaquette pet. in-8 demi-chagr. noir à coins bordé d’un filet doré, dos à nerfs (rel. moderne). [3e édition corrigée et 2e illustrée par Manet], non justifiée. Ex. sur simili-Japon à 5 fr. d’un tirage unique à [500] ex. (le prix verticalement impr. dans la marge de fond du 1er plat de la couv. en papier parcheminé a disparu à la reliure). Nouvelle donne bibliographique « Tirage indéterminé, mais très faible, sur papier vergé de Hollande. – Prix : 2 francs » dit Galantaris, et « Quelques exemplaires ( ?) imprimés sur papier impérial [sic] du Japon. – Prix : 5 francs » (ibid. p. 461). En fait, elle est de 500 ex. d’après le comptable de Vanier sans préciser le papier, d’un tirage initialement prévu à 1 000 (Austin Corr. III p. 154). Le 26 octobre, après parution, Mallarmé s’estimait en droit, selon le contrat, de pouvoir en réclamer mille exemplaires (Marchal Corr. 854). Le seul à mentionner un tirage sur Hollande à 2 fr., sans les dessins (sic), est Talvart qui ajoute quelques Japon à 5 fr. (XIII, p. 117) ; Monda et Montel (p. 16) sont imprécis : édition publiée à 5 fr. mais en signalant quelques Japon (à quel prix alors !). En fait, nous pensons que toute l’édition est sur simili-Japon à 5 fr., seul prix donné par Vicaire qui ne stipule pas le papier (V, 474). Le comptable de Vanier, dans le brouillon remis à Mallarmé, note : « Reste dû sur l’édition à 500 du Faune (qui n’a été fait qu’à 4.50) et c’est 4 fois trop. » (Austin, ibid.). Compté à 4.50 au lieu de 5 fr. »
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