57 *41. Stéphane MALLARMÉ. Le Scapin. Deuxième série. Paris, 1886 ; 9 fasc. en 1 vol. pet. in-12 bradel papier marbré, dos lisse, pièce de titre, couv. cons, non rogné (rel. de l’époque). 1 500 / 2 000 € Deuxième série complète de cette fougueuse petite revue publiée en 9 fascicules du 1er septembre n° 1 au 3e fasc. de décembre 1886 n° 9. Directeur E. G. Raymond qui fonde la même année La Décadence ; secrétaire Alfred Vallette. « M. Stéphane Mallarmé me paraît être le plus étonnant artiste de ceux-là. Toutes ses œuvres, si peu nombreuses! ont une merveilleuse logique alliée à une puissance poétique supérieure. Le vers passe fleuri comme un berger enrubanné, lascif comme un faune nu, pyramidal comme le tombeau d’Edgar Poë, blanc de l’albe candeur des cygnes. Chaque poème est un drame musical comme les drames de Wagner, et exprimant parfaitement dans son unité la Vie, ce qui est, certes, le but suprême à atteindre » (La Décadence, ouverture du 1er numéro signée VIR). Nombreux collaborateurs : Cladel, Ghil, Le Cardonnel Lorrain, Merrill, Rachilde, Régnier, Jules Renard, Samain, Vallette, Verlaine... Trois poèmes de Mallarmé: - Le [plus tard : Un] Spectacle interrompu, poème en prose, n° 1 du 1er septembre 1886. - Cette nuit, n° 3 du 16 octobre : « Quand l’ombre menaça de la fatale loi »…. - Apparition, n° 4 du 1er novembre [voir 90]. Dos fragile, qqs couv. un peu effrangées. Provenance : Ex-Libris Catel gravé par le délicieux Henri Boutet. – Bibliothèque [Bernard Loliée], Binoche et Giquello, Sotheby’s, 9/10 / 2018, n° 224.
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