63 – Erastène Ramiro, Dimanche 3 [avril 1887] (2 pp. sur double f. in-12). Il le remercie pour la publicité qu’il lui a faite en publiant son étude sur Le Nu féminin. À propos de Pornocratès par F. Rops dans L’Art moderne de ce jour. Il regrette qu’on n’ait pas dit que c’est un fragment de préface car la chute lui semble brutale. Il demande le secret sur son pseudonyme. – Georges Eekhoud, Dimanche [avril 1887] (4 pp. sur double f. in-12). « [...] Plus j’avance dans la carrière plus je me persuade que le seul moyen en art d’intéresser le public à ce que l’on fait c’est de s’y intéresser d’abord soi même et de tout son cœur, de toutes ses forces. De plus en plus j’ai horreur des choses faites de chic et improvisées ; du pittoresque pour le pittoresque. A la bonne heure avec toi, on voit du pays, on respire l’air intrépide des monts, et cette atmosphère vibre dans ta phrase, lui communique je ne sais quelle fierté, quel mépris des conventions et des mesquineries qui nous asphyxient à Bruxelles et, aussi je crois, à Paris. Tu es bien heureux, mon cher Octave, de pouvoir t’en aller parfois dans les contrées primitives et t’y ragaillardir et y faire des provisions de vigueur [...] Moi j’ai à peine la ressource de passer de temps en temps quelques heures au pays aimé à la fois si proche et si loin des bureaux de l’Étoile et du théâtre de la Monnaie. Enfin, je me résigne. Et comme toi, lorsque j’ai la nausée de mon entourage direct et obligatoire, j’évoque les bonnes heures de villégiature [...] ». – Jules Destrée, [1887] (1 p. sur double f. parcheminé). Il remercie Maus de son « élégante plaquette [...] Moi qui ai la passion des lointaines équipées, je t’envie d’avoir fait cette merveilleuse et je te félicite de l’avoir si alertement contée ! [...] ». – James Vandrunen, ingénieur, écrivain, collaborateur de La Jeune Belgique. [1887] (1 p. ½ sur double f. in-8). « [...] Elles sont très attachantes et mouillées d’émotion, vos souvenances de routes, d’escalades et d’incidents, et fort galamment dites avec de fines séductions de style [...] ». Il remercie pour « cette coquette édition ». – Léon Cladel, 11 mai [1887] (2 pp. sur double f. in-16). « [...] C’est une bonne page de prose très savoureuse et très ferme ». Il a tardé à répondre, ayant dû se « colleter avec Inri que, malgré l’âge et les infirmités qui m’accablent, j’ai fini par terrasser. Il est là gisant sur ma table l’arène ma table de travail, et j’espère qu’en Octobre prochain les bourgeois verront ce monstre et le fuiront épouvantés [...] ». Dos lég. épidermé, sinon charmant dans sa condition d’époque, abondamment truffé par Octave Maus, ce qu’il ne pratiquait pas souvent.
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