76 Exemplaire de Mallarmé *50. Édouard DUJARDIN. Litanies. Paris, La Revue Indépendante et Vve Girod, [30 avril] 1888 ; plaquette gr. in-8 br. 2 pièces : 1 000 / 1 200 € Édition originale limitée à 105 ex. sur papier japonais, numéroté 25 à l’encre par l’éditeur-compositeur. Papier impérial du Japon au prix de 10 fr. précise le bulletin de souscription dans La Revue Indépendante du [1er] mai 1888, annonçant la parution au 30 avril. Envoi autographe signé sur le faux-titre à l’encre : «à Stéphane Mallarmé / en hommage dévot, / Edouard Dujardin». Un prélude et 6 mélopées pour chant et piano sur des poésies de Dujardin. Dédié à J.-E. Blanche qui grava le portrait de Dujardin pour Les Lauriers sont coupés parus récemment fin mars. Provenance : [Mallarmé/Bonniot/Henry Charpentier/Paul Morel]. Paris, Sotheby’s, 15/10 / 2015 n° 32. On joint : Édouard Dujardin, De Stéphane Mallarmé au prophète Ezéchiel et essai d’une théorie du réalisme symbolique suivi d’un poème à la mémoire de Joseph Halévy. Paris, Mercure de France, 1919, in-12 carré br. E.O. avec envoi aut.s. sur le f.bl. : « à Dominique Braga / en cordiale pensée / Edouard Dujardin ». La «Dédicace» est une des plus belles pages de dévotion mémorielle: «À Stéphane Mallarmé, / La suprême intelligence avec la suprême bonté, / Le plus noble enseignement. / Nul regard ne fut levé plus haut ; / Nulle main ne fut plus bienveillamment tendue. / [...] Votre œuvre fut votre vie, votre parole et votre exemple, et ces douces et enjouées causeries où vous vous complaisiez. [...] nul ne traversa votre maison, sans en sortir autrement que meilleur, avec un peu plus de désintéressement au cœur, un peu plus d’idéal aux yeux. [...] Comme nous vous écoutions ! / Comme nous vous vénérions ! [...] Pourquoi êtes-vous parti si tôt, grand saint, divin ami ? [...] O maître, permettez à celui qui vous aima plus qu’un père, d’offrir à votre bienheureuse mémoire une dédicace que, j’en suis sûr, votre souriante indulgence eût agréée. » »
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