77 Exemplaires de Mallarmé de cette trilogie, quelque chose à part dans ce temps, au jet personnel et souverain *51. Édouard DUJARDIN. La Légende d’Antonia, [1891-1893]. Tragédie moderne en 3 parties en vers libres ; 3 petits vol. in-12 br. (chemise dos chagr. lie-de-vin, papier œil-de-chat, étui (Atelier Devauchelle). Ensemble 4 pièces : 500 / 800 € « Un théâtre nouveau (symboliste) doit correspondre à l’état des esprits d’aujourd’hui, qui ne veulent pas s’intéresser aux basses fictions naturalistes » (L’Art moderne, 26 avril 1891 p. 135). – Antonia. Paris, Léon Vanier, (avril) 1891, dédié à Catulle Mendès. Envoi aut.s à l’encre sur le f.-t. : « à Monsieur Stéphane Mallarmé, / en souvenir, de toute gratitude, / de la représentation du 20 avril / Edouard Dujardin ». C’est la date de la 1ère représentation (restreinte) « devant un public d’invités, sur la scène du Théâtre d’Application » dixit l’auteur in fine ; sans les chœurs, avec les seuls coryphées dont Lugné-Poe. Mallarmé y assiste : « Je continue à trouver, non rare mais unique, dans les littératures, cette tragédie d’Antonia », écrit Mallarmé à Dujardin (Marchal Corr. 1504). – Le Chevalier du passé. 2e partie. Paris, Vanier, (juin) 1892, « à la mémoire de Jules Laforgue ». Envoi aut.s. à l’encre sur le f.-t. : « à Stéphane Mallarmé, /en tout affectueux hommage, / Edouard Dujardin ». 1ère représentation sur la scène du Théâtre-Moderne le 17 juin 1892 avec Lugné-Poe ; décor de Maurice Denis et costumes de femmes de la maison Liberty & Co. Mallarmé y assiste : « Merci, Dujardin [à la réception de cet exemplaire] ; j’ai goûté le même plaisir à la lecture que pendant les représentations [au pluriel, car celle aussi d’Antonia], comme devant quelque chose de définitif autant que de neuf […] et vous aurez, avec la trilogie, quelque chose à part dans ce temps, au jet personnel et souverain. Ce finale, en monologue [de la Courtisane], du drame lyrique pour parole seule, représente pour moi une des heureuses audaces, que je sache. Et tout ! » (Marchal Corr. 1742). – La Fin d’Antonia. 3e partie. Paris, Vanier (juin) 1893, « en hommage au maître du drame moderne, à Richard Wagner ». Envoi aut.s. à l’encre sur le f.-t. : « à Stéphane Mallarmé, / en dévoué et affectueux hommage, / Edouard Dujardin ». 1ère représentation au Théâtre du Vaudeville le 14 juin 1893 avec Lugné-Poe ; décor et costumes de Maurice Denis. On joint : Édouard Dujardin. Mallarmé par un des siens. Paris, Messein, 1936, in-12 br. neuf et non coupé. Provenance : Mallarmé-Morel, n° 30 (sans l’étui).
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==