86 « Mockel, cher laissez très dans le coin l’épigraphe que si gracieusement vous me prenez : votre poème jaillit de lui-même, avec quelle pureté magnifique et retombant et s’élançant encore suivant une seule ligne spirituelle, intacte après plusieurs lectures. Je suis heureux de le posséder, là, selon votre écriture ou plus proche de votre regard qui en compose le cristal, joueusement et précieusement. Alors, je vous presse donc la main, comme j’aime le faire aux rencontres ou, vous le sentez, d’une façon pensive et particulière ; affectueuse aussi, dans ce cas, surtout, que je vous sens pour une grande part et le devine, sans avoir pu le dire devant tant d’amis l’autre jour présents, Mockel, l’initiateur de la démarche inestimable d’amitié qui décida la remise du noble album aux mains de votre Stéphane Mallarmé». Provenance : collection du Dr Benoît Dujardin (achetées à la librairie Ronald Davis en décembre 1956) ; publ. Stéphane Mallarmé, Lettres et autographes présentés par B. Dujardin. Préface par Henri Mondor (Empreintes, n° 10-11 ; Bruxelles, L’Écran du monde, 1952, p. 106-107). Correspondance (Austin), t. III, p. 287 ; t. IV, p. 310 ; t. IX, p. 112. – Correspondance (Marchal), nos 1063, 1592 et 2899. .../...
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