92 «Avec comme pour langage Rien qu’un battement aux cieux»… Ce sonnet reparut dans l’édition posthume des Poésies chez Deman en 1899. Nombreuses collaborations dont celles des rédacteurs, tous de la vingtaine, Valéry omniprésent, Gide (André Walter), Louÿs, Léon Blum, Mauclair, Quillot, etc. À partir du 1er juillet (n° 5), on annonce un Frontispice de Félicien Rops à l’eau-forte prévu pour sortir avec la dernière et 12e livraison qui ne parut pas. Comme plaisantait Vicaire en 1895 : « que l’artiste n’a pas encore livré » (II, col. 927). Le dépôt fonctionnait bien, la BN, ajoute Vicaire, n’ayant que le 1er fascicule ! À telle enseigne que Remy de Gourmont, pourtant bien informé, ne la signale même pas dans son répertoire Les Petites revues. Essai de bibliographie (P., Mercure de France, 1900). Sans le n° spécimen avec cachet rouge qui présente le même texte que la 1ère livraison (il n’existe que sur vergé). Bien complet des 2 suppléments connus pour le n° 1 (1 f.) avec les annonces de parution de 12 fasc. du 15 mars au 1er septembre (sic) 1891, et le n° 11 (1 f.), souscription d’Astarté de P. Louÿs. Dans un état miraculeux de conservation, tel que paru, avec sa belle couv. glacée en jaune solaire (couleur du renouveau fin-de-siècle), impr. en noir et brun, les cahiers en grande partie non coupés. « vous aurez, tous, fait quelque chose de rare », dit Mallarmé à Louÿs (Marchal Corr. 1518). Nous n’avons repéré qu’un seul Japon, dans la vente Lang, 2e partie, 26/1/1926 n° 477, relié par Henry-Joseph au chiffre du collectionneur Henri Monod. D’une insigne rareté. .../...
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