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Livres du XIXe siècle 72 64 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Un Prêtre marié. Paris : Librairie de Achille Faure, 1865. — 2 volumes in18, 185 x 115 : (4 ff.), 307 pp., couverture imprimée ; (2 ff.), 271 pp., pp. (9)-48. Demi-maroquin bleu foncé à coins, dos à nerfs, non rogné, couverture conservée (Canape). 500 / 700 € Édition originale. Précieux exemplaire avec une rare provenance. Il s’agit celui du poète Jean Siméon Pécontal (1798-1872), avec cette dédicace autographe signée de l’auteur sur le premier feuillet du premier volume : À mon cher Ami // et // très cher Poète, Siméon Pécontal, // J. B. d’Aurevilly Ce poète méconnu fut très apprécié de Jules Barbey d’Aurevilly qui en parla dans certains de ses livres comme Les Poètes en 1862 et Mémoranda en 1883. Dans ce dernier il dit : « Il a en lui vertu de poète. Le caractère de son talent est un don charmant de simplicité. — Il est simple… comme on ne l’est plus. — La décadence de ce temps ne lui a pas contourné les membres dans ses gymnastiques enragées, et il ose le naturel » (Memoranda, 1883, p. 24). Bel exemplaire relié par Canape, comprenant 3 corrections autographes de l’auteur aux pages 36 et 253 dans le premier volume et à la page 159 dans le second. Sans les catalogues de l’éditeur à la fin des volumes, mais avec les extraits de journaux à la fin du second volume, paginés de 9 à 48. Quelques frottements d’usage. Rares rousseurs. Provenance : Jean Siméon Pécontal, avec envoi de l’auteur. - Ex-libris AG. 65 BARBEY D’AUREVILLY (Jules). Les Diaboliques. Paris : E. Dentu, 1874. — In-12, 183 x 115 : (1 f.), VIII pp., pp. (7)- 354, (1 f.), couverture imprimée. Maroquin lie de vin janséniste, dos à nerfs, roulette à froid entre deux doubles filets dorés à l’intérieur, fleuron doré aux angles extérieurs, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Gruel). 1 500 / 2 000 € En français dans le texte, 300. Édition originale recherchée de ce recueil de 6 nouvelles tragiques et cruelles, comprenant : Le Rideau cramoisi, Le Plus Bel Amour de Don Juan, Le Bonheur dans le crime, Le Dessous de cartes d’une partie de whist, À un dîner d’athées et La Vengeance d’une femme. « La publication des Diaboliques en tant que recueil intervient à la fin de la carrière littéraire de Barbey d’Aurevilly, mais le projet est plus ancien. Il prend forme à la fin des années 1840, au moment de la conversion de Barbey au catholicisme ultramontain. Le Dessous de cartes d’une partie de whist, écrit en 1848 et publié en 1850 en feuilleton dans La Mode, est ainsi pensé pour faire partie d’un ensemble, que Barbey intitule d’abord Ricochets de conversations. Les autres Diaboliques sont composées plus tard, entre 1863 et 1873. Certaines ont d’abord paru dans la presse (« Le Plus Bel Amour de Don Juan», 1867; «Le Bonheur dans le crime», 1871), avant d’être insérées dans l’ouvrage publié chez Dentu, en 1874. D’autres sont inédites » (Mathilde Labbé, site BNF « Les Essentiels »). L’édition fut publiée à 2200 exemplaires qui furent vendus en quatre

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