ADER Nordmann. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

240 115 240. COMMERCE, 1808-1810. Registre manuscrit, Copiador de cartas…, [Cadix] septembre 1808-mars 1810 ; in-folio (30,6x22cm) de 385 pages, cartonnage de l’époque dos parchemin. 1 200 / 1 500 € Registre de correspondance d’un importateur de produits coloniaux établi à Cadix, intéressant document montrant les liens économiques entre l’Europe et l’Amérique latine sous l’Empire. Le registre contient environ 600 copies de lettres adressées à différents correspondants établis en Europe ou en Amérique latine : Algesiras (Félix Herrera), Malaga (Juan Batista Maury Hernandez y Compania), Séville (Saturnin Dominé y hijos, Manuel de Bensumea, Rafael Garcia Serrano), Gibraltar (Manuel Viale, Antonio Maza), Lisbonne (Jacob Enrique Burchardt), Trieste (Carle y Compañia), Londres (Richard Buller y C., Gomez de La Torre Perez Mazzaredo y C., J. Echalaz), La Havane (Cuesta Manzanal y Hernandez, Bernardo Baldare), Vera Cruz (Thomas Martinez y Pedro Joseph Carazo, Diego de Agreda, Juan Francisco Lopez, Thomas Morphy), Mexico (Diego de Agreda), Caracas (Telesforo de Orea), Buenos Ayres (Juan Antonio de Lezica), Lima (Antonio Baras, Martin Perez), etc. Les lettres concernent principalement des chargements de denrées coloniales (café, cacao, sucre, cannelle, coton, indigo...) ; elles donnent de précieux renseignements sur la circulation des produits et les différentes transactions commerciales effectuées à cette époque. On relève la mention de Cadix aux pages 5 et 377. Le présent registre semble être celui de la filiale de Cadix de la maison Rivet et neveux de Marseille. À l’origine, la maison Rivet s’occupait de la commercialisation des soies produites dans la région de Nîmes et de Saint-Hippolyte-du-Fort. Puis elle se spécialisa dans l’importation de denrées coloniales et créa, en 1763, une filiale à Cadix dont le port servait de « tête de pont » au commerce colonial espagnol. Dans ce comptoir, la firme vit se succéder deux générations : d’abord un oncle, puis ses neveux, avec des commanditaires qui étaient presque tous apparentés aux gérants. Le seul associé extérieur à la famille, un Espagnol, ne détenait que 5 % du capital de la société. Après 1793, une autre filiale fut ouverte à Gênes (Cf. Arnaud Bartolomei, Les réseaux négociants de trois maisons huguenotes de Cadix, à la fin du XVIIIe siècle). 241. CONVENTION NATIONALE. 13 affiches, 1793-1794 ; in-fol. ou grand folio (mouillures ou fentes à qqs affiches). 200 / 300 € Décrets de la Convention. Impressions de Saintes (puis Xantes), Saint-Jean d’Angély (puis Angély-Boutonne). Avril-mai 1793 : division par lots des châteaux ci-devant royaux et bâtiments religieux, jugements des émeutiers contre-révolutionnaires, indépendance et souveraineté de la France, uniforme des officiers, annulation des baux passés par les ordres de chevalerie et par les collèges et universités, proclamation « aux Citoyens des départemens troublés », etc. An II (2e mois-germinal) : remise des titres de créance, « Qui supprime les dénominations de ville, bourg et village, et y substitue celle de Commune », augmentation du prix des plombs, introduction des soies et étoffes, secours aux évêques et prêtres « qui abdiquent leur état », nouveau mode de comptabilité, envoi de fonds à la Trésorerie nationale, recherche des biens appartenant à la République. 12 vendémiaire III : arrêté concernant le battage des grains et leur réquisition.

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