ADER Nordmann. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

251 118 247. DIVERS. 10 L.A.S. par des avocats et hommes politiques, 1868-1916, à l’avocat Feldmann et sa famille. 200 / 300 € Ernest Cartier, Émile Deschanel (3 : sur son fils Paul qui publie un livre sur la Décentralisation ; sur le « jugement infâme » de Rennes, et les « faussaires galonnés, Mercier, Gonse, Boisdeffre, Pellieux, etc. En voilà de vrais criminels »), Paul Deschanel (2), Jules Dufaure, Oscar Falateuf, Eugène Feuillet, Henri-Robert. 248. Affaire DREYFUS. Le Sifflet, journal hebdomadaire illustré ; 1898-1899, nos 1 à34, 36 à 50; 2e année, nos 1, 3 à 20 ; plus 4 doubles (légers défauts). 100 / 150 € Illustrations par Ibels, Hermann-Paul, Vallotton, Couturier, L. Chevalier... 249. Guillaume DUBOIS (1656-1723) cardinal, diplomate et ministre. 2 L.S. ; 3 pages et quart in-4. 100 / 150 € 25 avril. Il demande de s’informer « secretement quels sont les amis particuliers du Sr Chavas maitre d’hotel de M. de Richebourg maitre des requestes». – À M. d’Argenson, au sujet d’un vol à Saint-Merry ; il voudrait parler avec le propriétaire de la maison mitoyenne de M. Pajot de Villers, et parler avec son correspondant « apres la sortie du lever du Roy qui est la seule heure dont je puisse etre assuré ». 250. EMPIRE. 6 lettres ou pièces. 200 / 300 € P.S. (certificats) par les généraux Bertolosi (Milan 1808), Duteil (1812, copie d’un jugement de conseil de guerre contre un déserteur, une autre copie jointe), Jacques Ferrand (2, Saint-Domingue 1805). 2 L.A.S. de soldats : Couqurin (Alexandrie 1801) et Duchon (Grenoble 1813). On joint la copie d’une lettre de Berthier à Talleyrand (an XII) et 3 pièces avec la griffe de Dubois-Crancé, ministre de la Guerre (1798-1799). 251. Prosper ENFANTIN (1796-1864) chef de l’école saint-simonienne. L.A.S., Paris 6 novembre 1847, à une dame ; 4 pages in-8 à en-tête de la Société d’Études du Canal de Suez. 400 / 500 € Belle lettre philosophique. « Vous me dites que tout se perfectionne par la lutte […] Il est très vrai que la souffrance et le malheur sont des occasions de se perfectionner en ce sens qu’on s’apperçoit qu’on est d’autant plus souffrant et malheureux qu’on a lutté contre les lois de la nature, ou mieux encore contre la volonté de Dieu, contre l’hygiène et contre la morale. C’est vraiment curieux d’attribuer à la lutte incessante le progrès de l’humanité, quand ce progrès se manifeste évidemment par la diminution des occasions et des motifs de cette lutte ; quand les hommes s’associent de plus en plus avec la nature ; quand les cités et les nations s’associent de plus en plus entre elles […] Il me semble au contraire que l’humanité a bien assez prouvé sans cesse sa préférence très prononcée pour la paix sur la guerre, pour l’amour sur la haine, pour le baptême sur l’enterrement. […] La lutte n’est que la conséquence et l’expression d’un sentiment d’amour qui l’inspire et la domine ; et aussi c’est ce sentiment là qui est le perfectionneur, mais ce n’est pas la lutte. Celleci détruit le mal, c’est vrai, mais quand elle est inspirée par l’amour du bien. Amen »…

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