129 .../... 276. François GUIZOT. 379 L.A.S. « G », 1850-1868, à sa fille Pauline, Mme Cornélis de Witt ; environ 1180 pages in-8 ou in-12 remplies d’une petite écriture. 4 000 / 5 000 € Importante et belle correspondance à sa fille Pauline. [Pauline Guizot (1831-1874) a épousé Cornélis de Witt (1828-1889) le 18 mai 1850 ; sa sœur Henriette avait épousé le 18 mars Conrad de Witt, frère de Cornélis.] Les lettres sont écrites principalement du Val Richer (ou de Broglie, chez son ami le duc de Broglie) ou de Paris. Elles montrent une grande tendresse de Guizot pour sa fille ; elles rendent compte fidèlement de ses activités, de l’avancement de ses travaux, de ses lectures, de ses rencontres et relations (de nombreuses personnalités défilent dans ces pages), de la vie quotidienne au Val Richer, de la famille (enfants et petits-enfants), de ses obligations académiques, de la politique, etc. Nous ne pouvons donner ici une analyse détaillée de cette volumineuse correspondance, nous contentant de quelques brèves citations des premières lettres. La correspondance commence le 26 mai 1850, quelques jours après le mariage de Pauline, alors que Guizot va quitter Paris pour la rejoindre au Val Richer : « Ma chère enfant, je partirai jeudi 30, par la malle-poste, André et Marc par la diligence, avec mes effets. […] Je serais ravi de vous retrouver, vous d’abord, quoi que tu en dises, le Val Richer ensuite, mes fleurs en troisième rang » ; il envoie, par roulage accéléré, cinq caisses de livres, meubles et bibelots, dont « deux grands vases chinois » à mettre « sur le meuble de l’ouvrage d’Égypte, au milieu de la galerie »…. – 14 juillet 1851 : « la saison a été bonne pour la ferme, mauvaise pour le jardin. Les blés sont beaux, les foins ont été excellens et il y aura une grande récolte de pommes. Mais, pour nous, peu ou point de pêches ni d’abricots ; ni de cerises […]
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