279 281 133 279. HAÏTI. Alexandre Sabès, dit Alexandre PÉTION (1770-1818) indépendantiste et révolutionnaire haïtien, premier Président de la République d’Haïti. L.S., Port-au-Prince 4 avril 1816, à l’Administrateur principal de Jacmel ; 1 page petit in-4, en-tête République d’Hayti, Alexandre Petion, Président d’Haïti, adresse avec contreseing ms (sous verre). 700 / 800 € Il invite le Citoyen Administrateur à « faire compter au Colonel Jean Jacques Hector des Cultures du Sale Trou à titre de gratification, une somme de cinquante gourdes en argent; cette somme vous sera allouée en bonne dépense»… À côté de sa signature, cachet encre République d’Haïti, et apostille a.s. par Pierre-Étienne Garraud, reconnaissant avoir reçu la somme en question le 5 juin 1816 pour le Colonel Jean Jacques. Au verso, visa de l’administrateur principal pour paiement (Jacmel 1er juin 1816). 280. HAÏTI. [Pierre-Dominique TOUSSAINTLOUVERTURE (1743-1803) général de l’Armée de Saint-Domingue dont il se fit nommer Président]. Copie d’époque d’une lettre de Toussaint-Louverture « Général en Chef de l’Armée de Saint-Domingue», Cap 19 brumaire VII (9 novembre 1798), au Citoyen Louis Comés y Franco, Président de la Municipalité de Monte Christi ; signée « pour copie conforme » par le général François Kerversau ; 2 pages in-fol. (sous verre). 250 / 300 € Toussaint-Louverture conseille à son correspondant, qui se plaint des dégâts occasionnés par les trop fréquentes patrouilles des Dragons du quartier de Maribaroux, d’écrire au commandant de Maribaroux «& moi de mon côté je vais écrire au Général Moyse afin qu’il fasse cesser ces abus : C’est en vous concertant sans cesse avec les autorités militaires, que vous parviendrez à établir le bon ordre & la tranquillité dans votre quartier ». Toussaint se dit très résolu à « à faire respecter les propriétés & les propriétaires, & à faire exécuter les Lois de la République »… 281. HENRI III (1551-1589). P.S., Paris 16 août 1581 ; contresignée par Nicolas Brulart ; parchemin oblong infol. 300 / 400 € Ordre au Trésorier de l’Espargne de payer aux seigneurs de Thomassin et du Goyon «la somme de deux mil escus sol », à répartir entre eux par égale moitié, dont le Roi leur fait don « en consideration des bons et agreables service quils nous par cydevant et des longtemps faicts au faict de noz guerres»…
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