328 325 152 325. Cosimo I de MEDICI (1519-1574) grand-duc de Toscane. L.S. « El Duca di Fiorenza », Pise 8 novembre 1556, à Giulio de Medici à Lucignano ; demi-page in-fol., adresse avec sceau sous papier aux armes ; en italien. 400 / 500 € Il se réjouit que Giulio Ricasoli ait pu utiliser le grain se trouvant à Lucignano. Il faut veiller à ce que le grain ne sorte pas du territoire, et en apporter à Brolio pour être semé et nourrir les paysans ; il faut aussi s’assurer que les ordres concernant l’abondance soient bien appliqués et observés. 326. Henri de MESMES (12585-1650) lieutenant civil, prévôt des marchands puis président à mortier du Parlement de Paris. P.S., Paris, 13 septembre 1616 ; 1 page in-4. 80 / 100 € Réponse au bas d’une supplique à lui adressée en sa qualité de lieutenant civil à la prévôté de Paris. 327. MILITARIA. 14 lettres (L.S. et P.S.) et documents, la plupart concernant les nominations ou décorations du chevalier de XAINTRAILLES. 300 / 400 € Prince Eugène de Beauharnais, Exelmans, Fleury, Maximilien Joseph de Bavière, Oudinot, Trezel, etc. 328. MILITARIA. 2 livrets militaires, et 2 P.S., Soissons et Paris 1860-1871 ; 2 carnets in-12 en partie impr., couv. impr. sur parchemin, et 2 pages in-fol. 300 / 400 € Livrets militaires du fusilier Henry Joseph Roland, né à Segré (Maine-et-Loire) en 1841, engagé volontaire pour sept ans à partir de 1860. Ils contiennent les renseignements suivants : état-civil, titre sous lequel a eu lieu l’incorporation, services et positions divers, instruction militaire, exercices de tir à la cible, enregistrement successif des effets et des armes, compte de la masse individuelle. Cette dernière rubrique, la plus importante, donne les détails de son compte individuel : dans les recettes se trouve ses versements, comptés à 0,10 F la journée, et, dans les dépenses, toutes ses fournitures et effets personnels : chemises, cravates, gants, mouchoirs, guêtres, souliers, etc. On y trouve également des retenues pour «dégradations au casernement » ou « une vis de détente perdue ». Entré au service en 1860 comme fusilier au 46e Régiment de Ligne, Roland devint caporal l’année suivante, sergent-fourrier en 1862 et sergent en 1864. Cassé de son grade pour « manquement au service », il redevint fusilier avant de devenir à nouveau caporal en 1865. Parti en congé à la fin de la même année, il fut libéré en 1867, puis reprit du service au moment de la guerre de 1870-1871 (il est alors rédacteur au journal Le Siècle). Blessé au combat de Châtillon le 19 septembre 1870, il quitte l’armée en mars 1871. Plus un certificat de bonne conduite du 46e Régiment d’infanterie (Béziers, 21 février 1867) et un congé de libération (Angers, 24 avril 1867).
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