49 50 19 .../... 48. Maurice Féaudière, dit SERGE (19011992) historien du cirque et dessinateur. 7 dessins originaux. ; formats divers. 150 / 200 € Les dessins, provenant d’archives de la revue Comoedia (un porte au dos le cachet de Comoedia et la date 1934), sont à l’encre de Chine, parfois rehaussés à l’aquarelle ou aux crayons de couleur, représentent un coq, diverses scènes ou interprètes de music-hall…. On joint une L.A.S., 1er mars 1958 (à entête de l’Académie du Cirque et du MusicHall), condoléances à une dame, après la disparition de l’ami Poirier. 49. Paul SIGNAC (1863-1935). 3 L.A.S., 1926 et s.d., à Jean Dissard ; 6 pages in-8 à en-tête de la Société des Artistes Indépendants. 500 / 600€ Au sujet de la documentation pour son travail sur Jongkind, le prêt d’un manuscrit, et l’acquisition de dessins de Jongkind (Jean Dissard était le mari de Marie Fesser, amie de Jongkind). On joint 2 lettres relatives à l’exposition Jongkind à La Haye en 1930. 50. Théophile-Alexandre STEINLEN (1859-1923). L.A.S. « Alex » et L.A. (la fin manque), Mulhouse lundi [1881] et Paris 29 décembre 1881, à sa sœur Henriette Steinlen ; 8 pages in-8. 500 / 700 € Intéressantes lettres de jeunesse, montrant les raisons qui ont poussé Steinlen à quitter Mulhouse, où il suivait une formation au dessin d’ornement industriel chez Schoenhaupt et où il était hébergé confortablement par son oncle, et à tout abandonner pour venir à Paris. Mulhouse lundi. « Je suis vraiment dans de beaux draps ! » Il ne regrette pas son escapade à Winterthur, qui a duré plusieurs jours et dont il n’a pas avisé sa famille, qui s’inquiétait, « même à présent que le bonheur est passé et que les désagréments arrivent grand train. Je vois d’énormes nuages à l’horizon […] et je n’ai pas de parapluie, tanpis ! ». Il avait dit à l’oncle qu’il ne s’arrêterait qu’à Aarau, il a menti et dans sa peur de se faire sermonner, il a volé la lettre de sa mère qui vient d’arriver : « Si l’oncle […] me force à la lui faire voir je pars de Mulhouse, j’irai s’il le faut casser les pierres sur les routes, mais je ne reste pas s’il vient à savoir que je lui ai menti : je veux avoir toute sa confiance »… Il raconte à sa sœur son escapade de plusieurs jours, ses différentes visites, et sa joie de recevoir un télégramme de Marie qui lui propose de venir la voir : « juge de mon bonheur!», comment il a été retenu plusieurs nuits par les circonstances et le bon accueil de ses hôtes, entre Aarau, Zurich, Winterthur, puis Bâle, Weltheim, etc. Paris 29 décembre. La lettre de sa sœur, la première depuis son départ pour Paris avec sa future femme Émilie, l’a beaucoup ému : « Ton “malgré tout” gros de chagrin sinon de reproche m’a remué intimement. […] ma désertion finale accompagnée de toutes les fautes qu’elle laissait à découvert, voilà des torts suffisants pour m’aliéner les plus dévoués et les plus confiants ». Mais cette catastrophe devait arriver, sa position n’était plus tenable, il a préféré tout lâcher : « mon but était fixé depuis longtemps. J’ai suivi ma voie et désormais y
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