74 75 31 73. Charles KOECHLIN (1867-1950). L.A.S., Paris 7 juin 1947, [à Jacques Daguillon] ; 2 pages oblong in-8. 200 / 300 € Il revient du festival de la S.I.M.C. à Copenhague, et est surchargé de travail. Quant à la composition de l’orchestre de Daguillon, « ces vastes sonorités peuvent être magnifiques. Le Prométhée de Fauré a été donné aux Arènes de Béziers avec deux orchestres d’harmonie plus 120 instr. à cordes et 15 Harpes. C’était d’une grande beauté ; mais cette composition d’orchestre convient surtout au plein air. De toute façon, le nombre de cordes n’est jamais trop considérable, et il vaut mieux qu’il surpasse celui des instr. d’harmonie »… 74. Jules MASSENET (1842-1912). L.A.S. avec musique, Paris 22 février 1909 ; 1 page in-8. 150 / 200 € Jolie lettre avec 2 citations musicales extraites de Manon : « Ah ! fuyez douce image », et de Werther : «demain le voyageur». 75. Jeanne Roques, dite MUSIDORA (1889-1957). 5 L.A.S. (2 avec dessin), à Curnonsky ; 2 pages in-4, 7 pages in-8, et 2 cartes (à ses adresses). 400 / 500 € Amusante correspondance amicale et professionnelle. Janvier 1914. « Ô Curn. Les mollets de la petite étaient fort excitants ». Carré ne l’a pas encore engagée mais elle a signé avec Bannel directeur des Folies : « Pourriezvous être tout plein gentil et mettre quelques lignes à la rubrique de Music-Hall et Caf’Conc’ au seul Comœdia ? » Elle lui envoie ses meilleurs vœux pour l’année 1914 : « réussites de toutes sortes, traités avantageux, multiples compte courants […] et érections rigides sur les chaussettes des mineures que tu souilles abominablement»… Dessin d’une danseuse courant… – Elle annonce à « Mon délicieux Curn » que « je viens de faire une tournée triomphale […] où je bouffais mal, et dormais plus mal encore, mais où les “pezetas” nécessaires à la vie d’une actrice en vogue tombaient dans la caisse […] miracle »… Elle veut « faire un Arsène Lupin femme. […] On pourrait faire ça mi-ciné, mipièce […]. Alors j’ai pensé que Curnonski serait l’homme rêvé pour faire cette pièce – qui pourrait s’appeler Arsenette Lupinette et où l’on verrait une jeune femme sur la piste d’un crime […]. Tourneuse d’obus ou policière la femme triomphe comme en amour – intrigue amoureuse indispensable pour les sous-entendus de Cur »… – Invitation à dîner avec Pierre Labrouche, avec dessin d’une petite fille de dos, ses livres posés à terre… – « Ô gentil Curn, merci à quatre pattes. J’attends un mot de Serge Basset, avec qui j’ai presque traité »… – Carte postale (Casino de Paramé), à un amant, s’inquiétant de savoir si c’est Curnonsky qui « fait courir le bruit que je suis la maitresse de René Peter – Il a tord […] et toi bien davantage d’ajouter foi à des bruits aussi ridicules – attendu que tu sais combien je tiens […] à ma virginité »… On joint une lettre d’un Antoine évoquant Musidora et la vente d’une collection sur le Music-Hall.
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==