94 36 91. Alphonse ALLAIS. L.A.S., [vers 1890], à Achille Astre ; 1 page et demie in-8. 150 / 200 € Arrivant à Paris, il lui envoie « un tombereau de remercîments pour la trop exquise et trop gracieuse façon que vous avez eue de me recevoir à Carcassonne-les-fanges. […] En partant de Carcassonne, j’ai vu Agen une ville qui serait tout à fait charmante si on y trouvait un peu plus de pruneaux, et Bordeaux dont le nom seul me dispense d’en dire plus long»… On joint la couverture d’On n’est pas des bœufs (1896) avec envoi a.s. à A. Boisard. 92. Alphonse ALLAIS. L.A.S., [1891], à Pierre Valdagne ; 1 page in-8 (rousseurs). 100 / 150 € Il demande de lui faire parvenir « 20 exemplaires de À se tordre. […] Quant à toi, je baise la plupart de ton corps d’albâtre »… On joint 3 documents : –une affiche du Captain Cap ; – une circulaire pour une réunion à la mémoire d’Allais (1933) ; – une l.a.s. du Dr R. Picardeau à Curnonsky, au sujet d’Allais. 93. Alphonse ALLAIS. L.A.S. et L.S., [1891], à Rodolphe Salis ; 3 et 2 pages in-8. 300 / 400 € « L’affaire du Chat Noir tourne à la fable furieuse. Blot ne voulait pas faire paraître le dernier n°. […] C’est moi qui ai casqué, sur la prière de Gallot » ; et il n’est toujours pas remboursé. « Si tu ne garantis pas Blot, le prochain n° ne paraîtra pas. Il faut éviter cela à tout prix, dans ton intérêt à toi tout le premier. […] Je suis furieux de me voir mêlé à tous ces emmerdements. Si tu voulais autoriser Gallot à nous céder le journal à Auriol et à moi, ça simplifierait joliment les choses. Nous avons des amis qui nous prêteraient la somme. »… 30 avril 1891 : « Prière d’insérer » écrit par Maurice Donnay et cosigné par Allais, relatant leur démarche chez le Sâr Péladan, à la suite d’un article de ce dernier insultant Salis, qui les a chargés « de demander audit Sar une rétractation ou une réparation par les armes »… On joint une petite L.A.S. à Jules Lévy. 94. Alphonse ALLAIS. 3 manuscrits autographes signés « Francisque Sarcey », [1892-1893] ; 5 pages in-8 chaque. 700 / 800 € Amusant ensemble de chroniques où Allais pastiche Francisque Sarcey en le ridiculisant. La Chronique de Monsieur Sarcey, [Le Chat Noir, 26 mars 1892]. « Il y a des jours où je me prends la tête dans les mains et où je me demande Où s’arrêtera la Science? Des fois, même, je me demande si elle s’arrêtera jamais»… Il évoque le téléphone et le théâtrophone. La Chronique de Monsieur Sarcey, [Le Chat Noir, 27 février 1892] .« Pour s’instruire un peu, voyez-vous, il n’est encore rien de tel que de sortir de chez soi. On va à droite, on va à gauche, on prête l’oreille »… Ainsi, dans un établissement de bains, il écoute avec intérêt des dames parler théâtre… Après la chronique, Allais ajoute : « Nous prévenons les lecteurs et les fournisseurs du Chat Noir que M. Ernest Renan n’appartient plus ni à la rédaction ni à l’administration du journal ». Chronique, [Le Chat Noir, 11 mars 1893]. « Ohé, ohé, c’est la jeunesse ! comme on disait dans je ne me rappelle plus quel vaudeville du Palais-Royal où ce pauvre Gil Pérès était si drôle ». Il est allé, masqué et déguisé dans des étoffes de Liberty, au bal du Courrier Français, avec de jolies filles… On joint la copie d’une lettre à Léon Deschamps, 16 novembre 1891, au sujet de Sarcey ; et un manuscrit autographe signé « Dumaphis », Maximes, Deuxième dixseptain (2 p. in8, petites fentes marg. ; publié dans Le Chat Noir du 25 janvier 1890), amusantes maximes de XVIII à XXVII : « Le phare illumine les mers. Le fard enlumine les filles ».
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