127 54 129. Edmond et Jules de GONCOURT (1822-1896 et 1830-1870). 4 L.A.S. d’Edmond et 2 L.A.S. de Jules, 1876-1890 et s.d., à divers ; 6 pages et demie in-8, et 1 page in-12 (réparée). 250 / 300 € Edmond. – 6 octobre 1876, à propos de l’achat d’objets, d’une bouteille de kirch et d’un petit bronze chez Bing… – 19 janvier 1883, achat d’un livre pour remplacer un exemplaire dont les « bas de page [sont] complètement mangés par les vers »… – 20 janvier 1880, au sujet d’un « article sur les albums japonais ». – Saint-Gratien 21 septembre 1890 : il évoque un séjour chez Daudet : il était convié à « une fête pour les fiançailles suivie d’un séjour en compagnie des Lockroy et Hugo », mais Mme Daudet est tombée malade et la fête est incertaine ; il donne quelques nouvelles : il sait que « Mme Strauss qui fait du sport et du turf dans les villes d’eau a versé Meilhac, que M. John Lemoine vit de la vie heureuse d’un légume dans les environs de Dieppe, que le père Zeller a été opéré heureusement de la pierre»… Jules. Il s’excuse de ses connaissances insuffisantes : « je ne sais un peu qu’un siècle, qui n’est malheureusement pas le 17ème »… – 10 juin, invitation à dîner. On joint un billet a.s. de la Princesse Mathilde (invitation à dîner) et une photographie de groupe. 130. Jean-Baptiste-Joseph Willart de GRÉCOURT (1683-1743) abbé et écrivain libertin. Poème autographe, Le puceron & la matricaire ; 1 page in-4. 200 / 250 € Fable en 12 vers : « Un puceron fort attaché / à la camomille odorante, / par la ressemblance alléché / sur la matricaire se plante »… On joint une l.a.s. avec poème (traduction en vers de l’exorde du 2e livre de l’Énéide) de Saint-Ange (1807). 131. Victor HUGO (1802-1885). L.A.S., Paris 27 janvier [1828], à Mme Pichat ; 3 pages in-8, adresse (quelques déchirures réparées). 500 / 700 € Émouvante lettre sur la mort de Michel Pichat. [Michel Pichat, dit Pichald (1786-25 janvier 1828), auteur dramatique et poète, avait été le compagnon de route des jeunes romantiques de La Muse française.] 127. Jean GIONO (1895-1970). Manuscrit autographe, Une rose à la main, 1927 ; titre et 2pages in-4 à l’encre violette (petits trous de classeur). 500 / 600 € Ce texte, daté sur la page de titre « Mars 27 », complet en soi, est peut-être tout ce qui subsiste d’un projet longtemps médité par Giono, puis abandonné au profit du Grand Troupeau ; souvenirs d’enfance et évocation de la figure du père cordonnier : «Mon père s’appelait Jérôme. Du moins, ceux qui lui apportaient des souliers à rapetasser lui disaient Maître Jérôme. Il était cordonnier. Le plus ancien souvenir que j’en ai est un bruit et une odeur. Nous habitions en Provence à la lisière d’un bourg rond, sonnant et roux comme un bouclier »… Etc. 128. Jean GIONO. L.A.S., 29.XII.1948, à Blanche [Meyer] ; 1 page in-8. 200 / 300 € « Vous m’avez signalé que les éditions de l’Odéon projetaient une édition illustrée de Regain. Comme vous le dites, c’est moi qui suis désormais propriétaire des droits et ces éditeurs feraient une mauvaise affaire en les payant à la maison Grasset»… Une note de Blanche Meyer rectifie l’erreur : il s’agissait d’Un de Baumugnes. On joint 3 l.a.s., dont une de Paul Géraldy et une d’Henri Virlogeux.
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