184 186 94 186. Henry Gauthier-Villars, dit WILLY (1859-1931). 7 L.A.S., [1885]-1922 et s.d., à Paul Hillemacher ; 9 pages in-8 ou in-12, 2 adresses et une enveloppe. 400 / 500 € Correspondance du critique musical au compositeur Paul Hillemacher [(1852-1933) ; il composait avec son frère Lucien (1860-1909)]. Paris 21/XII [1885]. Amusante épitre en vers (9 quatrains, sur papier à en-tête de l’Imprimerie et Librairie GauthierVillars), demandant des places pour son oncle Ferdinand pour la création de l’opéra Saint-Mégrin à la Monnaie de Bruxelles (2 mars 1886), et évoquant (tous les 8 vers) la Villanelle (probablement un poème de Willy à mettre en musique) : « Depuis hier, je crie : “ Hélas ! / Combien ma douleur est cruelle” / Rassurez-vous je ne viens pas / Vous parler de la Villanelle »… – [22.XII.1901], au sujet de son poème Arlequin : « je ferai toutes les corrections que vous désirerez»… – Londres [1908 ?]. Il est chargé d’une étude sur Bizet, et sollicite son ami : « je serais bien heureux de trouver, dans ta carnassière, cet oiseau rare qui me fuit – l’inédit ! »… – Jeudi. Il se rappelle très bien le triomphe de la création de Saint-Mégrin, dont il cite (ligne de musique) l’air du baryton : « Belles, aimez »… ainsi que de « fins couplets archaïques»… – Monte-Carlo 7 juin 1922 : « Parmi les noms des compositeurs que va représenter l’Opéra-Comique, je lis celui du fumiste Darius Milhaud, dont j me promets de ne jamais entendre la Brebis égarée, et celui de Paul Hillemacher dont, au contraire, le Fra Angelico m’attire et m’intéresse fort. Quelques “tuyaux” s.v.p. »… Etc. 184. [Paul VERLAINE]. Auguste JOUVE (1846c.1905). Portrait de Paul Verlaine ; huile sur carton, signée en bas à droite, et titrée au dos ; 30 x 24 cm 800 / 1 000 € Portrait en buste de Verlaine. 185. Alfred de VIGNY (1797-1863). L.A.S., 18 novembre 1839, [à Jacques Crétineau-Joly] ; 1 page in-8. 300 / 400 € Réponse à l’envoi du roman Un fils de pair de France, sur l’aventure vendéenne de la duchesse de Berry. «Du fond de mes rideaux, où me retient depuis plusieurs semaines un mal de gorge impitoyable, je vous ai lu et vous remercie vivement, Monsieur, d’avoir bien voulu vous souvenir de moi et me garder assez d’estime pour m’envoyer cette histoire à laquelle je veux croire dans tous ses détails, malgré les noms qui la déguisent, car vous avez tout vu et pris part à tout, vous qui avez l’honneur d’être un Vendéen héréditaire. Il me semble qu’après vous avoir lu on ne pourra plus souffrir la vue d’un bonnet de galérien sur une de ces nobles têtes»… Correspondance, t. IV, 39-128.
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==