ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

268 102 267. Georges-Louis Leclerc, comte de BUFFON (1707-1788). L.S., au Jardin du Roi 23 janvier 1786 ; 1 page in-4. 700 / 800 € Il assure qu’il a bien envoyé le brevet de son correspondant, et est « persuadé que vous voudrés bien continuer à me donner des marques de votre amitié et de votre zèle. Je mettrai à part les notes que vous voudrés bien m’envoyer sur les oiseaux dont en effet quelques espèces ne sont pas bien distinctes parce qu’on a souvent confondu ceux de différent âge et de différent sexe »… 268. Albert CALMETTE (1863-1933) bactériologiste. 18 L.A.S., Lille et Paris 1903-1931, au Dr Maurice de Fleury ; 29 pages in-8 ou in-12, à en-tête de l’Institut Pasteur de Lille puis de l’Institut Pasteur. 1 500 / 2 000 € Très intéressante correspondance médicale sur l’Institut Pasteur, ses propres travaux, et l’Académie de Médecine. Il remercie son ami de ses félicitations après son élection à l’Académie des Sciences, donne des nouvelles de Gaston dont l’état de santé l’inquiète, accepte son invitation à venir discuter avec lui et Grancher ; ainsi, grâce à son intervention, il a pu être admis à la Commission de la tuberculose ; la discussion s’articule aussi autour de la candidature de Maurice de Fleury à l’Académie de Médecine : ils font jouer leurs influences et comptent leurs voix. Il se dit rassuré des propos de Charles Monod à son égard. « Je n’ai jamais cherché à lui être désagréable d’aucune manière et j’ai toujours clamé bien haut la respectueuse estime que je professe pour son caractère et pour son talent. Mais je me préfigurais lui être plutôt peu sympathique, car je ne pouvais m’expliquer autrement son attitude à mon égard lors de la Conférence Internationale de Paris : M. Étienne m’a raconté l’opposition faite alors par lui à ma désignation comme délégué à cette conférence, et l’argument qu’il lui a servi (à savoir que j’étais d’avis contraires à ceux de Roux en matière de prophylaxie sanitaire et qu’il serait déplorable de nous mettre en contradiction en cette circonstance, etc…) était tellement extraordinaire et contraire à la vérité, que je cherchais vainement les causes

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