ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

346 128 346. Eugène de BEAUHARNAIS (1781-1824) fils de l’Impératrice Joséphine, Vice-Roi d’Italie. 4 L.S. dont 2 dépêches télégraphiques, 1810-1813 ; sur 4 pages in-4. 400 / 500 € Milan 16 août 1810. Dépêche télégraphique adressée à Napoléon : Le Vice-Roi informe Sa Majesté que les Télégraphes de Venise ont signalé 2 frégates anglaises devant Chiogga, et un autre bâtiment à 3 mâts, probablement marchand, ainsi que « 2 corsaires en face des bouches de la Piave »… – Monza 8 novembre 1810, à l’ingénieur Gaspard de Prony. « Sa Majesté m’autorise […] à vous charger de visiter à votre retour de Rome, les travaux qui s’exécutent à Ancône et à Venise, dont les plans vous sont déjà connus. S.M. désire que lorsque vous rentrerez à Paris, vous puissiez lui rendre compte de l’état actuel et de la marche de ses travaux » Il faudrait aussi voir les bouches du Pô : « L’élévation chaque jour plus sensible du lit de ce fleuve, […] les inondations et les ravages qui en sont le résultat rendent très urgentes quelques mesures de précaution»… – Venise 18 février 1812, billet autographe demandant à Dupont « quel est après Ruggieri le chirurgien le plus capable de remplir la chaire clinique »... – Milan 14 août 1813. Dépêche au commissaire général de la Marine à Venise, demandant «pourquoi, lorsqu’on voit une chebeck ou corsaire ennemi près de Venise, on n’envoye pas de suite 2 petits bricks pour le reconnaitre et l’éloigner » ; qu’on l’informe du départ de la division de canonnières envoyées aux bouches de l’Isonzo… 347. Alexandre BERTHIER (1753-1815) maréchal. L.S., Ostende 27 vendémiaire XII (20 octobre 1803), au Citoyen Dessaut ; 1 page in-4, vignette et en-tête Le Ministre de la Guerre. 100 / 120 € Il informe le lieutenant d’Infanterie Dessaut, qu’il est nommé « adjudant de la Place de Fenestrelles. Vous voudrés bien vous rendre sur le champ à votre poste et m’accuser la réception de cette lettre qui vous tiendra lieu de Commission »… 348. Henri BERTRAND (1773-1844) général, fidèle compagnon de Napoléon à Elbe et Sainte-Hélène. L.A. (minute), [Lalœuf début novembre 1827, à Jacques Laffitte], au verso de la page d’adresse d’une L.S. du banquier Jacques Laffitte à lui adressée le 27 octobre 1827 ; 1 et 1 pages in-4, adresse. 300 / 400 € « Projet de lettre qui n’a pas été envoyée », concernant le testament de Napoléon, en réponse à Jacques Laffitte qui était chargé des paiements de la succession de l’Empereur. Laffitte, qui l’a averti « qu’il ne restait plus que frs 100,000 à solder sur la somme exigible. Parmi les personnes non payées encore, se trouvent effectivement les père et mère du Gal Chartran dont le mandataire a quitté Paris ». Il demande que le comte de Montholon envoie le mandat et la quittance qui les concerne pour les payer… Bertrand le remercie de « faire solder à Carcassonne les père et mère du gal Chartran », mais conteste l’usage d’un mandat émis par Montholon qui « ne peut valider un paiement et qui ne serait pas conforme aux états annexés ». Il n’a pas de nouvelles de Montholon, mais ayant appris son retour d’Angletrrre, il lui a écrit « relativement aux parents du gal Chartran et aux 100 000 f. restant à payer »… 349. Louis BLANC (1811-1882) historien et homme politique. L.A.S., Paris 15 août 1878 ; 1 page et demie in-8 (petit deuil, fente au pli réparée). 100 / 120 € « L’examen des questions que vous soulevez dans votre lettre demanderait des volumes, et pour vous expliquer par lettres la raison de chacune de mes opinions philosophiques ou métaphysiques, le temps me manque de la manière la plus absolue. Mes écrits sont là d’ailleurs. Je me bornerai donc à vous donner les renseignements que vous me demandez au sujet de mon organisation du travail et de mon catéchisme des socialistes. Ces deux ouvrages feront partie de la collection de mes essais que publie Mr Dentu »...

RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==