ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

130 352. BRETAGNE. Charte, [Tréguier] 4 septembre 1502 ; parchemin, 30 x 39 cm (petit trou). 400 / 500 € Prise de fonction du nouvel évêque de Tréguier, Jean de Calloët (mort en 1505), confesseur de Louis XII, nommé par le roi à l’évêché de Tréguier en 1501 en remerciements de ses services, charge dont il ne prendra les fonctions qu’en 1502. «En procedant a lentree et premier advenement de Revend Pere en dieu messire Jehan Calloet par la grace de dieu et du sainct siege apostolicque evesque de tresguier en sa citte »... Suit le récit du passage de l’évêque dans différents lieux de son diocèse « revestu de ses abillementz pontificaulx »... 353. BRETAGNE. 28 documents, XVIe-début XXe s. 300 / 400 € Acte sur parchemin, partage d’héritage à Quimper-Corentin (1534). Carte gravée extraite d’un livre italien. 5 actes (un sur parchemin), 1647-1743, dont un aveu au comte de Lorge, et état des rentes de la seigneurie de Lanvaux. 3 imprimés, 1772-1786, concernant les habitants de Roscoff et la ville de Léon. Rapport d’espion anglais donnant la liste des bateaux à Brest avec leur armement et les bataillons devant partir pour l’Amérique (1767). Certificat signé de Bertrand de Molleville pour un canonnier garde-côtes (1785). 3 doc. révolutionnaires concernant Roscoff. Signalement après évasion des chiourmes de Brest (fructidor VII). 4 lettres de Moreau, commissaire de police de Morlaix (1808), plus une circulaire et une carte de sûreté. Notes au crayon sur la défense des côtes. Lettre à vignette et en-tête de l’Hôtel de France à Roscoff (1908). Correspondances particulières. 354. Lazare CARNOT (1753-1823). L.S. cosignée par C.A. Prieur, Paris 3 septembre 1793, à la Société républicaine de Roscoff ; 1 page in-fol. 200 / 250 € Comme membres du Comité de Salut public: « Citoyens, vous présentés des vues utiles sur l’établissement d’un mouillage avantageux en l’isle de Batz. Le comité également empressé d’assurer le triomphe et la prospérité de la République examinera avec intérêt votre mémoire»… On joint un imprimé, 27 frimaire VIII, circulaire du Ministre de la Police générale Fouché. 355. Boniface, comte de CASTELLANE (1788-1862) maréchal de France. Cahier manuscrit avec corrections et 6 pages et demie autographes, Bagatelles sur mon temps, 1824-1830 ; cahier de 128 pages petit in-4. 1 000 / 1 200 € Début des mémoires du maréchal, racontant notamment ses campagnes de l’Empire auprès de Napoléon. Le présent manuscrit, commencé à Barcelone en novembre 1824, présente des variantes avec le début du texte publié du Journal du maréchal de Castellane (Plon 1895-1897), où il est indiqué que le journal se compose de 56 volumes manuscrits: «Pendant la campagne de Russie, il avait emporté deux petits cahiers sur lesquels il consignait ses impressions. Il perdit tous ses bagages au passage de la Bérézina et à Kowno, et ne sauva que ces deux petits cahiers serrés dans la poche […] Ayant eu la main droite gelée, il continua pendant quelque temps après son retour à écrire de la main gauche, et, depuis, il fut souvent obligé de dicter ses notes à des secrétaires. Depuis 1831, M. de Castellane avait entrepris de rédiger ses mémoires, en se servant de son Journal, de notes prises par lui antérieurement à 1812, et de sa correspondance journalière avec son père. Il avait donné à cet essai le titre de Bagatelles sur mon temps, et il y raconte sa vie depuis son engagement au service en 1804. À partir de 1812, les Bagatelles sur mon temps reproduisent presque fidèlement le Journal ». Le manuscrit, de la main d’un secrétaire, présente de nombreuses corrections autographes ; six pages et demie concernant la campagne de Russie sont autographes. Il commence ainsi (ce passage ne figure pas dans le Journal publié) : « Tout le monde fabrique des mémoires. Pourquoi ne raconterais-je pas ma vie comme un autre, j’ai écrit des relations de campagne, j’ai fait quelques remarques, dans un Journal sur ce qui se passait autour de moi […] je dirai qui je suis, car encore faut-il bien connaitre l’auteur d’un récit. Je suis né le 21 mars 1778 »... Il donne des indications sur

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