ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

369 371 137 voyages de la Haute Égypte, du Mont Sinaï et le travail des piramydes comme membre de la Comssion des arts, et sans les dernières circonstances de la guerre, le gouvernement jouirait de plusieurs monumens précieux que j’avais rassemblés. Je fus élevé au grade de de chef de brigade par le Gal Kléber, le 17 nivose 8 [7 janv. 1800] »… Il sollicite un poste à Paris qui puisse lui permettre de travailler, avec la Commission, aux mémoires qu’il a ébauchés, et espère être rétabli ainsi sur les listes nationales : « Le besoin de servir encore mon pays, mon activité, mon attachement au gouvernement et la personne du premier Consul me forceraient de travailler »… 370. CRIME. Toussaint GOUFFÉ (1840-1889) huissier de justice, assassiné (affaire de « la malle sanglante de Millery »). 2 L.A.S. et 2 L.S., 1877-1880, à son confrère Boileau, huissier à Auxerre ; 6 pages in-8, dont 4 à son en-tête Gouffé, huissier et adresses. 80 / 100 € Lettres d’affaires. On joint un protêt signé. 371. Guerre de CRIMÉE. Manuscrit, Guerre d’Orient. Campagne de Crimée. Siège de Sébastopol. Expédition de la Baltique…, 1853-1855; 2 volumes grand in-8 (21 x 14 cm) de 286 et 252 pages, plus table, cartonnage de l’époque à dos basane aubergine. 800 / 1 000 € Récit chronologique jour après jour de la campagne de Crimée et du siège de Sébastopol, suivi de rapports répertoriant les conditions d’attaques, les généraux, les lieux, les batailles avec le nombre de morts et blessés, les mouvements des troupes, de copies de dépêches, etc. avec l’analyse des principaux faits qui ont eu lieu durant le cours des expéditions d’Orient et de la Baltique, puis de l’expédition de la Mer d’Azof et de Kimburn. Une table très détaillée de 11 pages a été dressée à la fin du 2e volume. Le déroulement chronologique va du 22 octobre 1853 au 28 novembre 1855 ; à la suite, dans le 2e volume, on trouve des « Notes supplémentaires retrouvées après coup», dont des rapports et dépêches du général Pélissier ou de l’amiral Bruat, du 9 juin au 8 décembre 1855, ainsi que diverses notes. Citons, à titre d’exemple, la relation de la bataille de l’Alma (20 septembre 1854) : « L’Alma est une rivière encaissée, bordée sur la rive gauche par des falaises, des rochers et des escarpements, qui semblent autant d’ouvrages militaires préparés pour la défense de la route de Sébastopol. Les Russes avaient là plus de 40,000 baïonnettes, 6,000 chevaux, 180 pièces de canon et trois redoutes. […] À six heures du matin, les alliés se mettent en marche ; le général Bosquet file avec sa division le long de la mer, et par un mouvement tournant enveloppe la gauche des Russes et prend par le flanc plusieurs de leurs batteries. Ce fut la partie savante de la journée. […] Nous avons rencontré aujourd’hui l’ennemi sur l’Alma, il occupait avec des forces considérables le ravin où coule la rivière, boisé et coupé de maisons, franchissable sur trois points seulement, et les hauteurs de la rive gauche en pente très raide. Les troupes alliées ont abordé ces positions difficiles avec une vigueur sans égale. C’est au cri de Vive l’Empereur que nos soldats ont enlevé celles qui étaient devant eux. La bataille de l’Alma a duré quatre heures. C’est un beau début pour nos armes»… Etc.

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