ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

388 142 386. Louis FAIDHERBE (1818-1889) général. L.A.S., 6 juin 1874 ; 1 page et demie in-8. 100 / 120 € Il informe son correspondant qu’il pourra trouver sa publication Armée du Nord. Réponse à la relation du général von Goeben, pour faire suite à la Campagne de l’armée du Nord [Paris, Dentu, 1873] chez l’éditeur Dentu au PalaisRoyal, mais aussi chez Dupont, éditeur rue Bonaparte « une note supplémentaire que j’ai adressée à la Commission d’enquête du 4 septembre, sur les opérations de l’Armée du Nord»… On joint la photocopie d’un acte notarié du 7 novembre 1858, concernant Faidherbe, comme gouverneur du Sénégal. 387. Alfred de FALLOUX (1811-1886) homme politique et ministre. 3 L.A.S. « Alfred » ou « A », 1836-1851 ; 8 pages et demie in-8, adresses. 400 / 500 € [Dresde 4 mai 1836], à Charles Brifaut, lors de son voyage vers Saint-Petersbourg ; il va gagner Berlin, qu’il espère visiter avec l’aide de Humboldt… « On emporte une grande dose de foi, d’espérance et même de charité , car toutes les vertus théologales règnent dans ce pays »… – [Paris 9 janvier 1847], à sa femme, sur sa visite à Mme Swetchine et Lacordaire... – [Venise 28 mars 1851], au comte de Berton, sur l’arrivée de l’Empereur à Venise : « L’accueil a été, non enthousiaste, mais bon. Un très grand nombre de gondoles escortaient celle de l’Empereur pour le débarquement de Triste. Les acclamations sur la place St Marc n’ont pas été très vives, mais la population toute entière y était : toutes les fenêtres étaient pavoisées […]. Tantôt l’Empereur et le Cte de Chambord ont échangé leur visite»… On joint 3 autres lettres à sa femme, dictées à son secrétaire Giraud (1860-1874), notamment de Lucerne et Fribourg après sa visite au comte de Chambord en 1860; plus une L.A. de la comtesse Rzewuska (Opole 24 février 1841) à son neveu Falloux, le félicitant de son prochain mariage avec Mlle de Caradeuc ; et une belle L.A. de Mme Swetchine (Aix la Chapelle 1er juillet 1842) à Alfred et Marie de Falloux. 388. FAUCONNERIE. Pièce manuscrite sur parchemin, 22 mai 1396 ; 6 x 26,5 cm. 400 / 500 € Sur la prise d’un aigle et d’un tiercelet dans la forêt de Touques (vicomté d’Auge). Quittance délivrée par Jehan L’Estournel, « garde du scel des obligations de la viconte d’Auge », à Guillaume Du Pont, qui confesse avoir « eu et receu du Roy messire par la main de Jehan Monet lieutenant du vicomte de ladite vicomté, la somme de quinze sols tournois [...] pour un aigle fame et un tarcelier […] pris en la forest de Touques & apportez a la viconte»… 389. Louis Ferdinand FERBER (1862-1909) aviateur. Manuscrit autographe signé, Rapport du Capitaine Ferber au sujet des dépenses à prévoir pour les aéroplanes, 8 avril 1906 ; 2 pages in-fol. 1 000 / 1 500 € Important document du pionnier de l’aviation française sur les aéroplanes. Se pose d’abord la question du moteur : on peut essayer facilement le moteur Levavasseur, et le comparer aux concurrents : l’usine Buchet s’est d’ailleurs activement remise dans les rangs pour le moteur léger, et proposera des essais : « Il sera temps alors si l’un des moteurs vaut la peine, de faire une demande de fonds au ministre. À côté de la question du moteur, il y a les matières nécessaires à la confection et à la réparation des aéroplanes. Ces matières comprennent bambou, fils d’acier, toile ou soie, aluminium, fer, tuiles d’acier, etc. il semble qu’une somme de 1000 fr soit pour l’année suffisante. Mais il va surgir une nouvelle question très grave et très importante. C’est celle du logement des aéroplanes ». Ils profitent pour l’instant d’une solution temporaire dans un hanger, mais manquent de place et de liberté, d’ailleurs à l’arrivée du Lebaudy on les priera de déguerpir. Dans ces conditions la construction d’un abri s’impose, d’une taille suffisante pour le « logement des appareils ». Il souhaiterait « construire auprès de l’aérodrome un hangar provisoire avec les matériaux employés par les entrepreneurs : formes légères et carton bitumisé. Il semble qu’avec une somme de 2000 fr. on pourrait faire la chose […]. Il faudrait un hangar de 15 m sur 15 m et 5 m de haut, il abriterait particulièrement l’aéroplane en expérience, le hangar du train abriterait ceux placés en réserve ou en réparation. »

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