428 155 427. Gustave Olivier LANNES, comte de Montebello (1804-1875) fils du maréchal d’Empire, aide de camp de Napoléon III et général. L.A.S., Paris 5 juin 1862, au général Durrieu ; 1 page et quart in-8. 100 / 120 € Il a personnellement remis sa lettre à l’Empereur « à qui j’ai dit les motifs de votre lettre ». Il la lui a fait déposer sur son bureau « en disant très laconiquement : c’est bien, je sais ce que c’est. – Espérons donc qu’il fera ce que vous désirez ». Lannes écrit ensuite qu’il se prépare à partir pour Rome : « Je suis fort heureux et comme j’espère avoir toujours le sentiment du devoir, j’espère bien me tirer d’une position que bien des gens croient plus difficile qu’elle ne l’est réellement »... 428. Théophile Malo Corret de LA TOUR D’AUVERGNE (1743-1800) guerrier et érudit, « Premier Grenadier de la République ». L.A.S., Perpignan 21 novembre 1789, à M. de La Salle de Cézeaux «commandant des chasseurs du Régiment d’Angoumois» à Mont Réal ; 2 pages et quart in-4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes. 400 / 500 € Intéressante lettre sur le désordre qui règne à Perpignan. Il va quitter Perpignan pour son « hermitage de Collioure », où il s’est retiré pour aller y surveiller «un grand nombre de convalescans du Régiment qu’on y a envoyé changer d’air». Il a demandé lui-même cette assignation pour fuir Perpignan, et échapper « à l’esprit de division, de haine, et de désordre qui règne ici depuis votre départ entre tous les ordres de la ville […], tout est dans la plus grande combustion, chevaliers, citoyens nobles, avocats, le consulat, le peuple, le conseil souverain, l’intendance, &ca, &ca ». Seul le militaire semble stable. Il est heureux d’avoir pu fuir cette situation pour éviter « de me voir exposé par mes anciennes liaisons à laisser paraître plus de penchant pour un parti que pour un autre, quoique j’aye aujourd’hui pour maxime d’entrer dans tous les intérêts de mes amis, mais jamais dans leurs passions »... Tout est tranquille au régiment, mais « les maladies ne diminuent ni dans la ville, ni dans la garnison, elles paraissent même prendre un très mauvais caractère »… On joint la copie certifiée d’un ordre de nomination d’officiers généraux, qui sont en nombre insuffisants dans les Basses-Pyrénées, dont, à titre provisoire, La Tour d’Auvergne au grade de Colonel du 20e Régiment d’Infanterie, Bayonne 25 avril 1793. 429. Théophile Malo Corret de LA TOUR D’AUVERGNE. P.S. cosignée par les 28 officiers du « 80e Régiment d’Infanterie », Bayonne 19 juillet 1792 ; 1 page in-fol., sceau de cire rouge aux armes. 200 / 250 € Procès-verbal d’élection du sous-lieutenant Fauché, sergent-major qui a obtenu « la majorité absolue des suffrages ». Parmi les 28 signatures on relève celles des futurs généraux Albert Le Ris de la Chappelette, François de Lasalle-Cezeau, Balthazar Miollis, Bernard Cardenau, Bernard Dessein, et Anne-Joseph Dumas. On joint une lettre familiale à lui adressée à Francfort ; et 2 lettres le concernant par le maire de Carhaix et le préfet de Strasbourg. 430. LAVAL. Cahier manuscrit, 1580-1587 ; cahier de 12 pages in-fol. 200 / 250 € Livre de comptes, tenu de 1580 à 1587, par un domestique au service de Madame de Laval: dépenses et achats de produits et denrées diverses pour la maison.
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