477 171 476. RELIGION. Plus de 100 lettres de prêtres, prélats ou prédicateurs, la plupart L.A.S. 300 / 400 € Alfred Baudrillart (2), Charles Théodore Baudry év. de Périgueux (3), L. Blanquart de Bailleul arch. de Rouen, F. de la Bouillerie év. de Carcassonne (1849), H.L. Buquet év. de Parium (3 à Ch. Jourdain), P.L. Cœur év. de Troyes (8 à Ch. Jourdain), J.L. Daniel év. de Coutances, Augustin David futur év. de Saint-Brieuc (9 à Ch. Jourdain), Jean Dours év. de Soissons (1862), Pierre de Dreux-Brézé év. de Moulins (4), cardinal Fornari nonce (1849), P.A. de Garsignies év. de Soissons (2), J.A. Gignoux év. de Beauvais (5 à Ch. Jourdain), abbé Isidore Goshler (8 à Ch. Jourdain), cardinal J.H. Guibert arch. de Tours (6), P.E. Henry év. de Grenoble (7 à G. Calmette, 1902-1904), Conrad Hoffmann théologien protestant allemand (1851), J.L. de Seguin des Hons év. de Troyes (1826), abbé Michel Houssaye (15 à Ch. Jourdain, avec 3 réponses), Cl. La Myre-Mory év. du Mans (1826), abbé Louis Lescœur de l’Oratoire (2), abbé Louis Legrand (2), Hyacinthe Loyson (2), Henri de Lubac, J.P. Lyonnet év. de Saint-Flour (1850), Césaire Mathie, arch. de Besançon (1849), abbé Miley (1858), Justin Paulinier arch. de Besançon (3), Léon Potier de Gesvres arch. de Bourges (6, 16991706), Louis-Gaston de Ségur, cardinal L. Simonetti (Rome, 1849), Charles Verdière jésuite (3). 477. RÉVOLUTION. 5 lettres, la plupart L.A.S., février-juillet 1789 ; 8 pages in-4, 3 adresses. 800 / 1 000 € Curieux ensemble sur la Grande Peur dans la Bresse. 8 février, lettre anonyme (en majuscules) adressée à M. de Monburon à Bourg: «Deux cent cytoyens de Bourg préviennent le plat Monburon, que la présence d’un aussy arrogant gredin souille depuis trop longtems cette ville ; il fera donc bien de purger le pays car il déplait à tous […] S’il faut faire un exemple, ledit butor en servira bientot. On file sa corde, et la fete ou il doit danser n’est pas bien eloignée »... XVIII Juillet, lettre anonyme (en majuscules) adressée « A Mesieurs du Tier Etat de presant de garde a Bourg en Bresse ». « Vous serés surpris par la noblesse si vous ne faite diligence pour leur dévaster leurs chataux, incendier & les passer au fil de l’epe, se sont des traitres qui nous feront tous perir dans peu. […] Nobles, moines, pretres, sont tous nos ennemis jurés »… Macon 24 juillet. Melchior, comte de Montrevel (1736-1794) à M. Chevrier, maire de Bourg. Il regrette d’avoir pu déplaire au peuple : « Je n’aurois pu imaginer que mon goût pour la chasse qui eut pu lui déplaire j’avois en conséquence ordonné de tuer des biches », et il va réformer des chiens et des chevaux… Il veut que « les malheurs du temps et l’augmentation d’impots que je vais payer pour la renonciation aux privileges pecuniaires portent sur mes plaisirs et non sur des gens à qui je donne du pain […] Si je dois perdre mon chateau et l’amitié du peuple je sacrifierois le premier pour conserver le second »… Etc. Corveissiat 25 juillet. Avertissement par le curé de Corveissiat, « Vous êtes averti que des brigans sont répandu par la Comté, qui s’approchent de la Bresse qui metent à feu et à sang, de vous tenir sur vos gardes et d’en avertir messieurs de Bourg »… Certifié par les curés de Cize, Corant et Romanèche. Saint-Just 25 juillet. Lettre du vicaire Billon : « L’allarme qui vient de se répandre dans les campagnes oblige les habitants de St Just à recourir à vous pour avoir de la poudre et des armes pour s’opposer aux efforts des brigands »... 478. RÉVOLUTION. GARDES. 3 documents et 2 imprimés. 300 / 400 € Garde Bourgeoise de Paris [instituée le 13 juillet 1789, en vue de maintenir l’ordre]. – Pièce pré-imprimée, signée par le commissaire Patris. Ordre à Mme Turgot de monter sa garde le 9 août [1789] au corps-de-Garde du Val-deGrâce. – Certificat signé par 3 officiers de la Garde bourgeoise, certifiant que M. Etienne « a pris les armes avec nous au poste de la rue Fromenteau à commencer du treize juillet 1789 et qu’il nous a été d’un grand secours […] » ; beau cachet de cire rouge. Garde Constitutionnelle du Roi. Certificat signé par 6 membres de la Musique de la Garde, 1792, pour Van der Hagen dit Amand, «chef de la musique de cette Garde». 2 imprimés : Loi relative au licenciement de la Garde du Roi et Loi relative aux citoyens composant la ci-devant Garde du Roi, 31 mai et 8 juin 1792.
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