ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

51 19 48. Hector BERLIOZ (1803-1869). L.A.S., Grenoble 20 août [1832], à son ami Humbert Ferrand, avocat à Belley (Ain) ; 1 page in-4, adresse. 800 / 1 000 € Il partira mercredi pour les Abbrets : « j’y serai à 8 heures du soir ; alors si vous pouvez me venir prendre jeudi matin tout ira bien. Si non j’irai à pied à Bellay. Car je brave la chaleur au point d’être venu de la Côte ici à pied dernièrement partant à 10 heures du matin. Vous voyez que le soleil d’Italie m’a bronzé »… [Berlioz, de retour de son séjour romain à la Villa Médicis, s’était arrêté pour voir ses parents à la Côte Saint-André.] On joint la copie ancienne d’une autre lettre à Ferrand (29 novembre) avec un extrait d’une autre lettre (6 juillet 1861). 49. [Hector BERLIOZ]. Programme imprimé du Theatre Royal de Drury Lane, The Concerts d’hiver, 26-28 novembre 1840 ; 2 pages in-fol. (encadré). 100 / 150 € Concerts dirigés par Musard, avec des œuvres de Beethoven, Strauss, Musard, Haendel, Frisch, Auber, Adam, et la « Grand Overture fantastique des Franqs Juges » (Les Francs-Juges) de Berlioz (composée en 1828, et publiée en 1836). 50. [Hector BERLIOZ]. 3 documents, 1843-1868. 400 / 500 € Compte du « Concert donné par Mr H. Berlioz le 19 novembre 1843 » dans la « Salle de la Conservation du Mobilier de la Couronne », signé par François-Hippolyte Réty le 7 décembre 1843 (3 p. in-8) Bordereau de contribution mobilière, 23 septembre 1862 (1 p. in-12 en partie impr.). Copie ancienne de la lettre de Berlioz à son ami Prosper Sain d’Arod, 11 août [1868] (1 p. in-8). On joint une reproduction héliographique du portrait de Berlioz par Baugniet (Londres 1851) ; plus un papier à en-tête de la Grande Société Philharmonique de Paris. 51. Hector BERLIOZ. L.A.S. « H. B. », [Paris vers le 10-15 octobre 1849], à sa sœur Nanci Pal ; 2 pages in-8. 1 000 / 1 200 € Lettre pathétique sur une nouvelle attaque de sa femme. Il s’inquiète du silence de sa « chère sœur ». Estelle de nouveau souffrante ? Il a renvoyé depuis longtemps «une autorisation de vendre je ne sais plus quoi»… Puis il parle de son fils Louis, et d’une nouvelle attaque de sa femme (l’actrice Harriet Smithson) : « Je viens de reconduire Louis à Rouen, après une nouvelle allarme, causée par une cinquième attaque d’apoplexie survenue à Henriette. La saignée pratiquée à temps l’a sauvée encore une fois ; mais il en est résulté pour elle un embarras de la parole plus grand que jamais. Il n’y a presque plus moyen de la comprendre. Nous avons passé à cette occasion deux heures terribles, Louis et moi, courant avec anxiété dans toutes les rues du quartier voisin de Montmartre sans pouvoir trouver un médecin. La pauvre femme était pendant ce temps sans connaissance et plus semblable à une morte qu’à un être vivant. Enfin, enfin, son médecin étant rentré, est accouru et la saignée a pu encore produire son effet. Il faut qu’Henriette ait une constitution de fer pour avoir résisté à de pareils assauts »… Correspondance générale, t. III, n° 1283. 52. Hector BERLIOZ. Béatrice et Bénédict, opéra en deux actes imité de Shakespeare… (Paris, G. Brandus & S. Dufour, [1863]) ; grand in-8 (28 x 19 cm) de 2 ff.-200 pp., broché, sous chemise cartonnée de papier fort marbré. 100 / 150 € Première édition, musique gravée. Dos cassé ; ex. en partie débroché ; rousseurs ; non rogné. Hopkinson 63A.

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