177 176 67 176. Alphonse DAUDET. 11 L.A.S., 1874-1875, à Gaston Klein ; 11 pages in-12, une enveloppe et une adresse (petits défauts). 500 / 700 € Correspondance amicale sur l’échec d’une collaboration dramatique, accompagnée du dossier du procès intenté par Klein. [Le projet d’adaptation dramatique de Fromont jeune et Risler aîné avec l’aide de Gaston Klein ayant échoué, Daudet se tourna vers Adolphe Belot ; Klein intenta alors un procès pour se faire reconnaître comme un des auteurs de cette adaptation théâtrale ; en août 1876, Daudet gagna le procès contre Gaston Klein. Le 16 septembre, la pièce d e Daudet et Belot fut créée au Vaudeville.] Les billets montrent une complicité amicale entre Daudet et Klein, mais aussi les retards apportés par Klein. – Champrosay [11.XI.1874] : « Tu es un joli monsieur avec tes maladies. […] Et cette pièce ? Animal, dire que j’ai flâné pendant 15 jours et que j’aurais employé ces quinze jours à ce drame. Vous êtes une vache ». – [9. XI.1875]. « As-tu vu Rossi dans Kean ? Si oui, écris-moi bien vite ton impression, ou plutôt viens me l’apporter un de ces soirs avant vendredi. Je voudrais en parler dans mon feuilleton »… – Lundi : « Ami, Lève-toi. Porte ma copie au Soir […] Va-t-en chez Coquelin, tâche d’avoir une nouvelle, et viens à Champrosay»… – « Misérable, gueux, porc, voleur d’effets de poètes, tu m’as emporté ma pipe bretonne si commode pour le travail. Espèce de maquereau ! »… Invitations, etc. On joint le dossier ayant servi au procès : – la copie de 13 lettres de Daudet à Klein ; – 2 l.a.s. de Klein à Daudet ; – l.a.s. d’Armand Silvestre à Klein (17 juin 1876), apportant son témoignage sur la fin de la collaboration avec Daudet (avec minute de lettre de Klein sollicitant ce témoignage, et copie d’un témoignage d’André Gill) ; – imprimé des conclusions déposées par l’avoué de Klein près la Cour d’Appel ; – copie du jugement du 14 juillet 1879 délivrée par huissier ; – 2 autres documents concernant Klein et 2 notes autogr. 177. Enrico Caterino DAVILA (1576-1631) historien et humaniste italien. L.A.S. (signée en tête), mai 1617, à l’humaniste italien Luigi Lollino (1552-1625), évêque de Belluno ; 1 page et demie in-fol. (une marge réparée) ; en latin avec citations en grec. 400 / 500 € Belle correspondance entre deux humanistes. « Illustrissimo Præsuli Aloysio Lollino Pontifici Bellunensi Henricus Catarinus Davila. Remunerasti me quidem, Illustrissime Præsul, è Musarum thesauris quam amplissime, qui pro rudi uno, impolitoque scripto, duo illa ad me miseris Epigrammata, quibus nil gravius, nil acutius, nil exornatius totum pangere potest Helicona »… Etc. Plus loin, il cite Platon… La lettre a été recueillie dans la correspondance publiée de Lollino, Aloysii Lollini Epistolæ miscellanæ (Belluno, 1642), livre I p. 95.
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