ADER Nordmann. LETTRES et MANUSCRITS AUTOGRAPHES

80 208. Charles LECONTE DE LISLE (1816-1894). L.A.S., Paris 11 mars 1858, à Alphonse de Calonne ; 1 page in-8. 100 / 150 € Au directeur de la Revue contemporaine : « Je suis d’autant plus charmé que mes strophes [Nurmahal] vous aient plu, que j’espère vous offrir mieux bientôt, en supposant que je ne m’illusionne pas. Cependant, la bienveillance que vous me témoignez m’enhardit à vous adresser une demande peut-être indiscrète. Je souffre de mille embarras qui me retirent toute liberté d’esprit, et rien ne me permettrait mieux de répondre à votre offre obligeante, que d’être délivré pour quelque temps des préoccupations qui m’obsèdent. Je viens donc vous prier de me faire avancer cinq cents francs sur les Poèmes ou poésies que je m’engage à ne donner qu’à la Revue contemporaine»… 209. LITTÉRATURE. Environ 200 lettres ou cartes, la plupart L.A.S., et 6 manuscrits. 500 / 700 € Amédée Achard, Paul Adam (ms L’Homme complet, 11 p.), Jean Ajalbert (à G. Geffroy), Jacques Audiberti, A. Augustin-Thierry (2 à H. Duvernois), Gérard Bauër (2), Ange Beaucaire (tapuscrit et brouillon), H. Becque, Henri Bidou, Joyce Cary, André Castelot (2), Jean-François Champagne (2), Jules Claretie (2, et dessin), Daniel-Rops (2), Casimir Delavigne (à L. Pillet), Gustave Droz, Henri Duvernois (ms, Deux Amis), Alfred Fabre-Luce (2), André Fontainas, Christopher Fry, Louis Hachette (2), Ely Halpérine-Kaminsky (maxime), Émile Henriot (poème), Roger Ikor (2, et ms), Achille Jubinal (3 à Ch. Jourdain), Henry de Kock (ms Un mari invulnérable, 16 p.), Paul de Kock (3), Ferdinand de Lasteyrie (2 à Ch. Jourdain), Antonin Lefèvre-Pontalis (4 à Ch. Jourdain), Ernest Legouvé, Anatole Leroy-Beaulieu, Paul Leroy-Beaulieu (9), Michel Lévy (5 à Ed. Fournier), Jean Macé (plus de 50, la plupart au pédagogue Emmanuel Vauchez), J.-C. Mardrus (2 à L. Artus), Frédéric Masson, Victor Masson, Albert Mathiez (2), Léon Michel-Lévy, Pierre Mille, Emmanuel Miller (45 à Ch. Jourdain), Jacques Natanson (5), Désiré Nisard, Alexandre Paulin, Auguste Poirson (5 à Ch. Jourdain), Georges de Porto-Riche, J.-H. Rosny aîné, Jules Roy, Francisque Sarcey (env. 50 à divers), JeanBaptiste Say, Amédée Thierry, Augustin Thierry, Antony Valabrègue (3), Jean des Vallières, Fernand Vandérem (3), Carle Wescher (5 à L. de La Sicotière), Pierre Wolff, etc. On joint : – un ensemble de 15 lettres concernant Édouard Dujardin ou à lui adressées à lui (H. de Carbuccia, Paul-Louis Couchoud, A. Fabre-Luce, Georges Lecomte, Alfred Mortier, Marcel Prévost, Marcel Sauvage, Edmond Sée) ; – et un manuscrit de Claude et Jacques Seignolle corrigé par Arnold van Gennep (et doc. joints). 210. LITTÉRATURE.11 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 250 / 300 € Francis Carco (3, 1911-1937), George Duhamel, Frédéric Plessis (4 à Anatole France, 1885-1891), Marcel Jouhandeau (à Blaise Allan, 1975 ; plus une photographie), Catulle Mendès (1894), Henry de Montherlant (l.s., 1953). On joint 2 poèmes manuscrits, dont un dédié à Anatole France. 211. LITTÉRATURE et DIVERS. 30 lettres (L.A.S. ou L.S.) ou pièces signées. 250 / 300 € Plusieurs concernent François Nourissier et l’inauguration d’une place portant son nom à Avocourt (Meuse), village natal de son père ; ainsi que le nancéen Pierre Dac et le général Bigeard. Marcel Arland, Barbara, Michel Debré, Alain Decaux (3), Maurice Druon (3), Jean Dutourd, Claude Érignac, Edgar Faure, Jean Ferrat (3, et photo dédicacée), Paul Guth, Otto de Habsbourg (2), Jacques Massu, Gabriel Matzneff, Michel Mohrt (2), Jean d’Ormesson, Henri Groués dit l’Abbé Pierre (et doc. joints), Éric Rohmer, Albert Uderzo (2), Simone Veil, Élie Wiesel. 212. James LORD (1922-2009). 15 L.A.S., 1952-1961, à André Fraigneau ; 34 pages formats divers, dont 7 cartes postales, avec 2 dessins. 1 000 / 1 200 € Belle correspondance amicale et intime. Les lettres sont écrites de Paris, New York, Englewood, Québec, Égypte, Amsterdam, Grèce, Allemagne et Florence… –1952 « Te voilà dans les fleurs, à l’ombre des jeunes filles. Ici il pleut toujours. Mais Paris se prépare pour être à son plus beau moment lors de notre départ»… – «Déjà Québec est loinissime. Me voici établi définitivement à Englewood. Et toi dans les “coulisses” complices de la Queen Mary. J’espère que ce monde immondissime que j’ai cru apercevoir ne t’a pas écrasé. Tous à Dachau ! Et comment étaient tes compagnons de cabine. J’espère qu’ils te méritaient ! […] Demain matin je vais commencer à écrire mon “rapport” – Pouf ! – Mais je regrette que rien, mais si je voulais, ne pourrait communiquer l’enchantement, la folie et le plaisir vraiment profond que toute cette aventure m’a donné. J’espère seulement que tu as pris autant de plaisir à être avec moi que moi avec toi – et que tu sens, comme moi, que même que si ce sentiment n’avait pas été né avant, maintenant nous sommes liés par ça dans l’affection pour toujours »… – « Je pense si souvent à nos aventures ensemble. C’était, c’est fantastique, aussi bien dans le souvenir que dans l’anticipation et la réalité. Tant de choses ! Mon Dieu ! […]. Je travaille à refaire mon roman, et j’ai grand espoir à ce qu’il soit édité. Je sors peu, mais je crois que j’irai vivre à New York vers la fin de l’automne ; je ne peux pas rester sous le toit familial quand même infiniment. Est-ce que tu as vu Jean [Cocteau] ? On s’écrit souvent et il veut que je traduise le Journal d’un Inconnu en anglais, ce que je ferai si je peux. […] Je songe très très souvent à nos soirées exquises partant de la Rhumerie – comment je voudrais être là ce soir ! »… – « Je travaille comme mon propre bourreau à refaire ce maudit roman, mais ça avance et je crois que je puisse espérer le mieux : que ça soit édité enfin […]. Jean m’écrit que Bâââââchus a été un triomphe à Düsseldorf (38 rappels). Les chéris ne nous trahiront jamais ! Il rentre à Milly vers le cinq novembre,

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