230 89 229. [Jean-Marie PAUPERT (1927-2010)]. Environ 240 lettres à lui adressées, la plupart L.A.S. 150 / 200 € Importante correspondance par des religieux, théologiens, historiens, écrivains, journalistes… Pierre Ayçoberry, Claude Barthe, Raymond Bayer, Emmanuel Beau de Loménie (3), Étienne Borne, M. Denis Boulet (5), Paul du Breuil, Henri Brincard (évêque du Puy, et 4 de son frère Marc), André Carlier (20), Henri Chambre (5), Paul Chauchard, Marie-Dominique Chenu (14), Bernard-Marie Chevignard (47), Arnaud Cuvillier (7), Michel De Jaeghere, Étienne Drioton, Fr. Paul Dreyfus, Dominique Dubarle, Luc-François Dumas (3), Henri Engelmann (3), Charles Eyselé, Jean-Michel di Falco, Henri Fesquet, François Florand (5), Christiane Fournier, Marie-Rosaire Gagnebet (4), HenriDominique Gardeil, Louis Gardet, Louis Garrone (3), Jourdain Geffré, Christophe Geffroy (5), Louis-Bertrand Geiger, M. Pierre Geoltrain, Giulio Girardi, Michel Grisolia, Bernard Guillemain, Henri Guillemin, Lucien Guissard (5), PierreMarie Gy, Marguerite Hark, André Hayen (4), Antonin-Marcel Henry (6), Maurice Hérard (5), François Houang, Alain Hus, Serge Hutin (5), Jean Jolivet, Daniel Lagache, Jacques Leclercq, Joseph Lécuyer (9), Roland Leenhardt, René Le Senne, Pierre-André Liégé, Henri de Lubac, René Luneau, Jean Madiran, cardinal François Marty, Aug. Maydieu, Jean de Mensace, Claude Michelet, Thomas Molnar, Philippe Nédoncelle, Jean-Hervé Nicolas (6), Thomas Patfoort (5), Daniel Pézeril, Émile Poulat, Georges-Hubert de Radkowski, Pie Régamey, Henri-Dominique Saffrey, Michel de Saint-Pierre, Jean-François Six, Gustave Thibon, Françoise Verny (7), etc. 230. Silvio PELLICO (1789-1854). L.A.S., 1er janvier 1844, à Vincenzo Gioberti ; 2 pages in-8, adresse ; en italien. 500 / 600 € Belle lettre amicale. [Vincenzo Gioberti (1801-1852) venait de publier son Primato morale e civile degli Italiani, proposant une confédération des états italiens sous l’autorité du Pape, qui aura une grande influence sur le Risorgimento.] Pellico envoie ses vœux à Gioberti, le remerciant de lui avoir fait connaître Giuseppe Massari (1821-1884), qui lui semble capable de grandes choses, d’autant plus qu’il est catholique. Même les plus grands esprits, lorsqu’ils ne discernent pas la véritable vérité religieuse, trébuchent gravement. (« questo Massari sia mente da produre cose di vaglia, e lo spero vieppiu perch’egli è cattolico. Gl’ingegni anche alti quando non discernono il vero religioso, incianpano gravemente »). Pellico vit en solitaire, mais non en sauvage. Il fuit, autant que possible, les paroles vaines, curieuses ou vulgaires ; et quand il ne peut y échapper, il écoute et parle, car en toute âme humaine gît quelque trésor, petit ou grand : « Io vivo un po solitario, ma non affatto selvaggio. […] Sfuggo, per quanto è possibile, i parolai vani, curisi, volgari, che son molti. E quando non posso sfuggirli, penso che non bisogna essere scortese, ed ascolto e parlo ; in ogni anima umana vi è qualche tesoro, picciolo o grande»… On joint : 3 L.A.S. du traducteur de Pellico, Antoine de Latour, 1872-1875, concernant notamment André Chénier ; et une L.A.S. d’Alexandre Andryane, compagnon de prison de Pellico, à l’éditeur Ladvocat, au sujet de la réédition de ses Mémoires d’un prisonnier (1859). 231. PHILOSOPHES. 3 lettres (dont 2 L.A.S.) et un manuscrit a.s., adressés à J. Tromeur. 200 / 300 € Gilles Deleuze, Jean-François Lyotard (2, dont un manuscrit a.s., Plusieurs manières, un seul enjeu, sur l’œuvre de Tromeur, 1980, 8 p.), Hubert Reeves (l.s.). On joint un document sur parchemin de 1612 (un coin manquant), plus 2 photocopies de Georges Duhamel. 232. Raoul PONCHON (1848-1937). Manuscrit autographe signé d’une Gazette rimée, Entente cordiale ?, [1921] ; 3 pages et demie in-8 150 / 200 € Amusante Gazette rimée de 70 vers, au sujet de la visite à Paris du premier ministre britannique Lloyd George (8-13 août 1921) pour rencontrer le Président du Conseil Aristide Briand et tenter de trouver une solution à l’épineux problème de la Haute-Silésie. « “Comment vas-tu, mon cher Briand ? / Disait sir Lloyd George – / Tu es toujours aussi brillant, / Ou je veux qu’on m’égorge.” »…
RkJQdWJsaXNoZXIy NjUxNw==