188 101 187. DIVERS. 6 L.A.S. et 1 L.S., la plupart adressées au diplomate et sénateur Hugues Fournier. 80 / 100 € Ferdinand Brunetière (1887), Jules Cambon (l.s., 1880), Jean CasimirPérier, Ludovic Halévy (à Jalabert), Henri Lavedan (sur la descendance du comte de Rességuier ; plus un quatrain), Auguste Mignet (2). 188. Alexandre DUMAS père (1802-1870). Manuscrit autographe signé, Un Pays mûr pour l’abolition de la Peine de mort, [1863] ; 3 pages et quart in-4 sur papier bleu (petites déchirures au dernier feuillet sans toucher le texte). 800 / 1 000 € Sur le banditisme sanglant à Naples et dans sa région. Article pour le journal napolitain de Dumas, L’Indipendente, où il a été publié, « à la une », daté « Napoli, 8 settembre 1863 » (anno III, n° 201, 9 septembre 1863), en italien : Un paese maturo all’abolizione della pene di morte ; la version française est inédite. Le titre primitif, « Ce qu’on nous écrit de Benevent », a été biffé et remplacé par le nouveau titre, très ironique, qui se rattache à la polémique en cours avec Ranieri (voir le n° suivant), Dumas pensant que l’abolition de la peine capitale serait prématurée à Naples. Dumas relate l’arrestation par des brigands, près de Bénévent, de deux conseillers provinciaux et de leur escorte ; tous, soit « quatorze personnes enfin furent fusillés » ; le chef de la bande est probablement « quelque forçat évadé à qui quelque tribunal philantrope a fait grace de la vie ». Le village de Pignataro « à 45 kilomètres de Naples a été envahi par les brigands et brulé ». Et il s’exclame : « Heureux Napolitains qui êtes protégés par les amis de la Patrie »... Une conspiration, qui « s’apprêtait à remplir les rues de Naples de carnage et de sang », a été heureusement déjouée par la police : « C’est la quatrième fois que la Police de Naples sauve la Patrie ». Il donne des détails, dénonce ce complot mené par le consul de Rome à Naples et par « les Bourbonniens qui broient les deux plus belles nuances de rouge qu’il y ait au monde – le feu et le sang»… On joint une L.A.S. de sa fille Marie Alexandre Dumas, 14 janvier 1869, à un « illustre ami » [Émile de Girardin ?], lui envoyant son livre [Le Marie de Madame Benoît ?] : « Voici un coupable […] lisez le, jugez le, parlez en et faites en parler dans votre journal »… (1 p. in-8).
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