207 207 111 18 décembre 1898. Il vient de relire La Femme et le Pantin : «Comme c’est bien et comme tu es gentil de me l’avoir dédiée »… Il a eu une explication avec Debussy. – 2 avril 1900 : «tu es mon ami – complètement. Je déteste encore plus que toi la morale protestante, car j’exècre en même temps ta mère: le christianisme et ta sœur rouge : le christianisme ; et ça date de loin »… – Novembre 1900, priant Louÿs de recommander le roman de Toulet chez Borel. – 27 avril 1901. Il rappelle la promesse d’un « paquet d’épreuve de Pausole ». Amusant commentaire du salon des Indépendants, et des tableaux du Douanier Rousseau : « Il y a un douanier tyrolien irrésistible tirant sur un ours et faisant apparaître une femme nue. C’est génial ». – 27 juin 1901, sur l’Homme de pourpre et Pausole. – [1902 ?]. Brouille : « Ta lettre me montre que la dislocation d’une amitié de huit ans n’est pas grand-chose à tes yeux. […] Bien que tu m’aies qualifié d’assassin avec une certaine aigreur incompréhensible, je ne saurais pour ma part détruire par morceaux et petit à petit l’affection totale et profonde que j’ai pour toi »… – 30 avril 1907, longue lettre de réconfort moral et de conseils… Etc. On joint 3 L.A.S. de Pierre Louÿs à André Lebey (1918), plus la reproduction d’une photographie de Louÿs dédicacée à André Lebey (tampon H. Martinie). 207. André LEBEY. Manuscrit et 3 poèmes autographes signés, L.A.S. et 3 cartes postales a.s., et 2 photographies dédicacées à Curnonsky. 500 / 700 € Petites amies, manuscrit autographe, signé «André Yebel », dédié à Jean de Tinan (7 pages petit in-4, ratures et corrections) : « Cet amour jeté parmi tant de routes, vraiment, je n’en veux plus ; toutes celles qui nous tentèrent n’en étaient pas dignes »… Lettre en vers adressée au « comte Kurnonsky » : « O Kurnonsky ! / Que deviens-tu ? »… (1 p. et demie in-fol., enveloppe). – Symphonie sans musique!, pastiche de Dujardin, Ghéon, Klingsor, Ducoté et Viélé-Griffin : « Cher prince et pauvre bougré ! / De loin je te vois le long des routes »… (2 p. in-fol.). – À la manière d’un Saint-Aman très libre passé par Théophile Gautier : « O toi qui vas à cropetons/ Le long du long chemin très long »… (2 p. in-fol.). L.A.S., [1899], à propos du Bréviaire des courtisanes : « Je salue en Perdiccas une nouvelle transformation de Kurnonsky et de Sailland et merci aussi au Toulett »… Plus 3 cartes postales (1904-1913), dont une au dos d’une photo-publicité pour les pipes André Lebey. 2 photographies de Lebey jeune (par Paul Sescau, in-8), et une en 1905 (par V. Dinet à Honfleur, format carte de visite), avec dédicaces à Maurice Sailland. Plus 2 autres photos jointes. On joint l’édition originale du recueil de vers Les Colonnes du Temple (Mercure de France, 1900), brochée.
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