ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

219 117 Henri de Régnier. L.A.S. à Olivier Taigny, janvier 1896, recommandant son cher ami Pierre Louÿs, « écrivain du plus grand talent », qui va à Athènes. Plus une carte postale de Naples à Mme P. Louÿs; et une carte postale de Paul Chardon, recopiant une inscription de Régnier sur le livre d’or d’un hôtel de Damas ; et une photographie de Régnier prise par Louÿs sur un pont d’Amsterdam. Marie de Régnier. L.A. à Pierre Louÿs (13.VII.1902). 218. Pierre LOUŸS. L.A.S. « Pierrot », Paris 27 octobre 1896, à son ancienne gouvernante Mme Elisa Prot, à Igny-le-Jard (Marne) ; 4 pages in-8 à en-tête du Restaurant Maire, enveloppe. 200 / 250 € Il comprend sa tristesse. « Perdre ceux qu’on aime, c’est la vie de chacun […] Il est certain que jamais personne ne me rendra mon pauvre Paul [son frère décédé en 1884] […] Et pourtant après sa mort, j’ai reporté sur Georges tout ce que j’avais d’affection pour lui. J’aime Georges pour deux […] C’est quelqu’un que j’aime plus que personne et que je n’aimerai jamais assez. Tu devrais faire ainsi. […] Pense davantage aux vivants ; c’est aussi une façon de prier pour les morts »…Il l’invite à venir passer quelques jours à Paris quand il aura emménagé pour « parler plus longtemps de tous ceux que nous avons aimés»… 219. Pierre LOUŸS. Manuscrit autographe, Tristan joué de mémoire par Debussy ; 1 page oblong petit in-4. 300 / 400 € Souvenir de Claude Debussy, ayant accepté le pari de jouer « par cœur » les trois actes de Tristan de Wagner, pour « cent francs : somme énorme pour le jeune musicien » ; cela se situait « entre 1886 et 1891 ». On joint un autre manuscrit, souvenir d’un déjeuner en 1890 chez Jules Maciet, avec des peintres et conservateurs du Louvre, où une jeune fille voulait expliquer les ordres d’architecture (2 p. même papier).

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