322 156 322. CHRESTIENNE DE FRANCE (1606-1663) Duchesse de SAVOIE, fille d’Henri IV, elle épousa VictorAmédée Ier, duc de Savoie, et devint Régente à la mort de son amri. 9 L.S. dont 5 avec post-scriptum autographe, Turin (la plupart) 1660-1662, au marquis Francesco Villa, son ambassadeur à Paris ; 7 contresignées par le marquis de San Tommaso ; 35 pages in-fol., 6 adresses avec sceau sous papier ; en italien, une en français, ainsi que les post-scriptums. 1 500 / 2 000 € Importante correspondance diplomatique de la Régente de Savoie à son ambassadeur à la Cour de Louis XIV. Il est notamment question du mariage de la princesse d’Orléans au prince de Toscane (lettre de la comtesse Fabroni jointe, 30 octobre 1660), de la réception de Villa, de démarches auprès du Cardinal Mazarin, des prérogatives du maréchal de Turenne, du comte de Soissons, de la circulation des marchandises entre la France et l’Italie (18 décembre), de démarches auprès du comte de Lionne et du Surintendant Fouquet pour les affaires du Monferrato, du cardinal d’Este, d’une visite de Villa au prince de Condé (8 avril 1661), de la défense des intérêts de S.A.R. son fils auprès de la Cour de France, d’une négociation à Mantoue, du paiement de la dot de la Reine (22 avril), des salines de Peccaix et des gabelles, des instances auprès du Surintendant Fouquet pour le paiement de sa pension (20 mai), de la province du Bugey (5 août), du départ du marquis de Saint-Maurice qui parlera à Villa des affaires de Venise (20 décembre), des affaires de Rome et du duc de Créqui, et enfin du projet de mariage de son fils (Charles-Emmanuel II) avec Mademoiselle de Valois et de la dot (Moncalieri 27 octobre 1662)… Etc. 323. Émile COMBES (1835-1921). L.A.S. à une dame ; 1 page in-4. 200 / 300 € « Je suis d’ailleurs l’homme politique le plus sentimental qu’on puisse imaginer, en dépit de la contradiction apparente qui existe entre cette affirmation et mes actes ministériels […] Sans le devoir impérieux qui m’incombe de continuer et de défendre la politique que j’ai pratiquée, je me refugierais avec délices au sein de ma famille pour y vivre uniquement des émotions délicieuses qui en sont l’essence […] Ce que j’écris en ce moment part du cœur et rentre dans l’ordre de mouvements intérieurs qui prévalent en moi ». On joint un ensemble de manuscrits autographes signés de poèmes : 1861 A ma fiancée et Octobre 1861 A ma jeune fiancée (2 versions différentes, 3 pages in-8) et Le Poitrinaire, août 1853 (3 pages ¼ in-4, copie jointe).
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