164 344. Pierre de GAULLE (1897-1959) homme politique, frère cadet du Général. L.A.S., Paris 5 octobre 1945, à un « cher Maître » ; 2 pages in-8. 100 / 120 € Il n’a pu le voir, retenu en Normandie, puis pris à son retour à Paris « dans une espèce de tourbillon qui résulte à la fois de la remise en train et des obligations diverses de la réinstallation ». Il évoque un projet différé : « Il y a beaucoup à faire et nous restons tous deux – ainsi que, grâce à Dieu, quelques autres – les ouvriers d’une tâche salutaire »… 345. Famille de GRAMONT DE VILLEMONTÈS. Environ 130 lettres ou pièces, 1580-1831 et s.d. (défauts à qqs pièces). 400 / 500 € Ensemble de lettres et papiers de cette famille, habitant le château de Lassalle à Calignac près Nérac. Correspondances familiales, lettres d’affaires, actes divers… Testament de Géraud Claverye (1652). Qualification des biens de Mathieu Figuaderes (1695). Lettres adr. à Duquesne, subdélégué de l’intendant de Guyenne à Nérac. Lettres de Frédéric-Maurice III comte de Villemontès à son frère, du camp devant Maestricht et d’Ostende (1748), du camp de Munich Holtzhausen, du camp de Neuhaus (1759), de Francfort (1759-1760), d’Auray (1761). Papiers de Mathieu de Gramont de Villemontès, ingénieur, directeur des fortifications des Îles sous le vent (1763). Lettres de Boutin, intendant de la généralité de Bordeaux, concernant le foral de Lavardac (1765), du duc d’Aiguillon (1772). Gramont de Villemontès à son fils à l’école du Génie à Mézières (1780-1781). César Faucher à Frédéric-Maurice IV, officier du génie (La Réole 1786), et autres lettres à lui adressées. Lettre de réception de Frédéric-Maurice IV dans la Société harmonique des amis réunis de Strasbourg (1786). Délibération du conseil de district de Nérac (1794). Emprunt forcé (1800). Jugement du tribunal de commerce d’Agen (1806). Lettres de L. Gramont de Villemontès, gendarme d’ordonnance à cheval, à son père et à son frère (Berlin et Stettin 1807). Etc. 346. Henri GRÉGOIRE (1750-1831). L.S. avec 13 lignes autographes, Paris 27 octobre [1793], à Charles Grandjean, officier au 105e régiment, à Besançon ; 1 page in-4, adresse avec marque postale Convention Nale. 250 / 300 € Il propose à son ami d’envoyer au Comité militaire un mémoire sur la motion qu’il désire présenter à la Convention… Le long post-scriptum autographe est relatif au prince Charles de Hesse : « Le comité diplomatique est chargé de l’affaire de Charles Hesse ; il est d’autant plus digne qu’on s’occupe de lui qu’il a foulé aux pieds les préjugés et qu’il a quitté son pays pour venir en France combattre sous les drapeaux de la liberté. Ce sera probablement Reubell qui sera le rapporteur de son affaire ».… 347. GUERRE DE 1870. Manuscrit, Défense de la frontière de l’Est, [vers 1875] ; cahier petit in-4 (19 x 15 cm) de 90 pages, à l’encre et au crayon, cartonnage usagé (le plat inf. manque). 400 / 500 € Observations d’un ancien officier du génie qui visite ce qui reste des places fortes de la défense de la frontière de l’Est, tout en essayant de se donner les moyens pour modifier ce qui reste et avoir une ligne de combat bien organisée. Description minutieuse des très nombreux forts et points de vue avec quelques dessins (p. 51, 56, 63, 70) relatant les moyens pour organiser une meilleure défense et contourner les obstacles : hauteurs des points de vue, crêtes, connaissance du terrain, tranchées à améliorer, points de rassemblements, les forêts et les bois, parapets à construire, état des routes et chemins, etc. Il comprend 5 parties : de Stenay à Verdun ; de Verdun à Saint-Mihiel ; de Saint-Mihiel à Toul ; de Toul à Épinal ; d’Épinal au ballon d’Alsace. Citons, en exemple, le début du chapitre consacré à la place de Langres : « La défense extérieure est formée par les forts Dampierre, St Menge, la Pointe au diamant avec une batterie annexe, le fort de la Bonnelle, la Bie du Mont, le fort du Coquelot. La place elle-même et la citadelle réunies par le camp retranché en forment le réduit. L’armement de la place ne comporte que quelques rares pièces de prolongement, il n’y a pas de parapet, les escarpes sont très hautes et taillées dans le roc. L’armement de sûreté de la citadelle, y compris de la ville elle-même ne comporte qu’une quarantaine de pièces »… Puis sont examinés en détail les différents forts… Etc. 348. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD (1820-1883). L.A.S., Goritz 17 mars 1876, au baron Edmond de Beurnonville ; 2 pages et demie in-8. 150 / 200 € « Mon oncle avait pour votre vénérable père […] une trop vive affection ; je lui ai trop souvent entendu vanter les éminentes qualités de son aide-de-camp de Beurnonville ». Il honore à son tour « la mémoire du vieux serviteur de la monarchie par un témoignage de sympathie et de reconnaissance. Le Colonel du 6ème régiment de la garde royale a été dans sa vie militaire le modèle du dévouement et de l’honneur. Dans sa retraite volontaire, et jusqu’à sa dernière heure, il a conservé le culte des principes en dehors desquels il ne voyait pour son pays ni grandeur, ni salut. S’il a eu la douleur de briser son épée, il a su du moins servir encore la France par l’exemple de sa fidélité ». Le baron et son frère peuvent être «fiers du nom que vous portez»… On joint une copie d’époque de la proclamation du comte aux Français, le 25 octobre 1852. Plus une P.S. par Louis-Victor de Savoie-Carignan (Turin 1770).
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