ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

358 169 358. Hubert LYAUTEY (1854-1934) maréchal. L.A.S., Ain-Sefra 14 novembre 1905, à un ami; 5 pages et demie à son en-tête Le Général Lyautey Commandant de la Subdivision Ain-Sefra. 300 / 400 € Il a reçu le livre de son correspondant, mais le pseudonyme l’a dérouté et il l’avait mis de côté ; il va le lire. D’autre part, au sujet du télégramme de son ami, il est résolu « à ne rien demander à M. Etienne » [ministre de l’Intérieur] avec lequel il a des rapports distants : « La seule manière que mes bonnes relations résistent à sa qualité de ministre c’est que je me mette au début absolument le moins dans le rang et que j’attende qu’il me rappelle qu’il existe ». Il a fait le mort quand Étienne a été nommé ministre et « cette attitude, dont je me félicite, a dissipé chez lui nettement toute crainte d’intervention abusive et importune de ma part. […] Je suis ici loin de tout, ne sachant rien de la politique intérieure et extérieure. Je piétine et m’use et voudrais bien qu’on m’utilisât, mais je ne le demanderai pas. » A propos de « l’éventualité d’un ministère G*** - je pense qu’il s’agissait du Gal Gallieni », il verrait bien le poste de chef d’État Major confié au Gal Langlois, mais il lui semble difficile qu’il accepte »… 359. Cosimo I de MEDICI (1519-1574) Grand Duc de Toscane. L.S. « El Duca di Fiorenza », Pise 8 novembre 1556, à Giulio de Medici à Lucignano ; demi-page in-fol., adresse avec sceau sous papier aux armes ; en italien. 200 / 300 € Il se réjouit que Giulio Ricasoli ait pu utiliser le grain se trouvant à Lucignano. Il faut veiller à ce que le grain ne sorte pas du territoire, et en apporter à Brolio pour être semé et nourrir les paysans ; il faut aussi s’assurer que les ordres concernant l’abondance soient bien appliqués et observés. 360. MILITARIA. 2 livrets militaires, 1860-1871 ; in-12 brochés. 100 / 150 € Livrets militaires d’Henri-Joseph Roland, né à Segré (Maine-et-Loire) en 1841, engagé volontaire pour 7 ans à Soissons en 1860 et fusilier au 46e Régiment de ligne ; Roland devint caporal l’année suivante, sergent-fourrier en 1862 et sergent en 1864. Cassé de son grade pour « manquement au service », il redevint fusilier avant de devenir à nouveau caporal en 1865. Parti en congé à la fin de la même année, il fut libéré en 1867, devint rédacteur au journal Le Siècle, puis reprit du service au moment de la guerre de 1870-1871. Blessé au combat de Châtillon le 19 septembre 1870, il quitta l’armée en mars 1871. On joint un certificat (1867) et son congé de libération (Angers 24 avril 1867)

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