ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

171 362. Charles-François de La Bourdonnaye, chevalier de MONTLUC (1746-1802) capitaine de vaisseau, membre des Cincinnati, il participa à la Guerre d’Indépendance américaine. P.A.S., à bord du Sagittaire 20 mars 1781; demi-page in-8. 600 / 800 € Départ du comte de Grasse pour la guerre d’Amérique. « Le vaisseau Le Sagittaire est destiné à escorter les batiments allant à l’Amérique septentrionale. Lorsque ce vaisseau voudra se séparer de l’armée de monsieur le comte de Grasse, il mettra une flame barée rouge et jaune à la tête du grand mât, une flame rouge à la tête du mât de mizaine, et il tirera deux coups de canon. A ce signal le St Joseph ainsy que tous les batiments destinés pour l’Amérique septentrionale suivront le Sagittaire ». [Montluc, commandant Le Sagittaire, vaisseau de 50 canons, participa à la prise de Saint-Christophe]. 363. Georges MOUTON, comte de Lobau (1770-1838) maréchal de France. 11 L.A.S. ou L.A., et 3 L.S., Ollignies et Paris, 1816-1819 et 1826-1828, au baron Victor Grandjean ; 27 pages in-4 ou in-8, 3 adresses (fente à une lettre). 600 / 800 € Correspondance familiale à son neveu et ancien aide de camp à Waterloo, dans laquelle Lobau rappelle les liens qui unissent leurs deux familles (le père de Victor a épousé la sœur de Lobau) et donne des nouvelles, lors de son exil en Belgique : naissance de sa fille Caroline (juin 1816), sa fille Louise qui grandit, ses tableaux de chasse, ses plantations d’arbres, ses problèmes financiers, et ceux de sa femme, notamment avec un nommé Loustau. Il évoque la date du 18 juin 1815 et attend, comme le duc de Dalmatie (Soult), « l’autorisation de rentrer, d’autant que jusqu’à présent on n’avait à nous reprocher aucune preuve de trahison ! » (2 décembre 1816) ; il souhaiterait acquérir des terres en Lorraine et demande conseil à son neveu. En 1818, il peut enfin rentrer en France : « La terre est rendue, l’inscription suivra et la réhabilitation viendra quand elle pourra » (26 novembre 1819). Il se réjouit du mariage de son neveu (juin 1819), puis de la grossesse de sa femme, et il envisage de venir les voir à Nancy ou à Hellocourt (3 décembre 1819)… En 1826, il approuve le projet de Victor d’obtenir un poste aux Salines de l’Est mais craint de ne pouvoir guère lui être utile. On joint une LS. à Charles Grandjean (26 juin 1828, 4 pages in-4, fentes réparées) sur sa position politique (il vient d’être élu député de la Meurthe) : « Je siège au centre du centre gauche au milieu de gens des plus recommandables», et au sujet du traitement des préfets et des officiers généraux.

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