ADER Nordmann. . LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES

32 29 32. [Victor HUGO]. Juliette DROUET (1806-1883). L.A.S. « Juliette », 6 octobre samedi [1849], à Victor Hugo ; 4 pages in-8. 800 / 1 000 € Elle commence par se plaindre qu’elle eût mieux employé son temps à aller à Saint-Mandé [voir sa fille] qu’à attendre Victor. Elle s’interrompt à son arrivée : « On sonne c’est toi quel bonheur ! » Puis elle reprend le soir : « Jamais je ne peux me séparer de toi sans que cela me fasse l’effet d’une atroce mystification. Jamais je ne m’habituerai à n’être pas avec toi toujours tant c’est un besoin pour moi de te voir sans cesse. J’ai vu que tu travaillais tantôt et j’ai respecté ton travail en ne soufflant pas un mot. Le bonheur pour moi c’est de te sentir auprès de moi [...] de t’avoir là et de savoir que ta chère et ravissante petite carcasse n’est pas à la première Olympe qui veut la prendre quand elle n’est plus gardé. Du reste tu devrais m’attacher spécialement à ce service et tu verrais plus de Cornu que de corps Nus je t’en réponds »... 33. [Victor HUGO]. Juliette DROUET (1806-1883). L.A.S. « Juliette », 19 octobre Vendredi matin [1849], à Victor Hugo ; 4 pages in-8 (légère mouillure sur un bord ; sous verre). 800 / 1 000 € « Bonjour, mon toto aimé, bonjour, mon noble cœur vénéré, bonjour, mon grand Victor admiré, bonjour, mon sublime et généreux homme, bonjour, de l’âme et du cœur, bonjour. Je te prédis un beau succès en dépit des vociférations du thiers parti et autres montalembert de cette fameuse assemblée. Je regrette de ne pouvoir pas assister à ce grabuge monstre pour juger des horions que tu leur distribueras en plein piffs malgré leurs cris d’oies sauvages. [...] Je t’applaudis d’avance et je fais un FOUR magnifique pour la brioche politique du tout petit Thiers et de ses grandes lunettes ». Ancienne collection Robert Manuel (16 novembre 1986, n° 199).

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